Tous les articles par Laurent Bayart

LAURENT BAYART INVITE DU « LIVRE A LIRE », EURO-NEGOCE, A L’IUT ROBERT SCHUMAN.

                                        (photo IUT Robert Schuman)

Passionnants moments de rencontres et d’échanges avec les élèves en Techniques de Commercialisation ainsi que des BTS MUC et BTS NRC de l’Académie de Strasbourg dans le cadre de l’opération EURO-NEGOCE, du « Livre à lire » à l’IUT Robert Schuman d’illkirch-Graffenstaden.

Laurent Bayart a été invité, le mardi 9 janvier dernier, en compagnie d’autres écrivains et des éditeurs, à présenter son parcours d’écrivain-cycliste,  dans le cadre d’un colloque « le commerce dans la littérature ». « A l’heure où d’aucuns se plaignent du manque d’intérêt de la jeunesse actuelle pour le support écrit et la littérature, nous avons choisi de faire de cette semaine. Laurent était accompagné de ses collègues Albert Strickler, Charlotte Abecassis-Weigel, Magali Rudler, Florence Jenner-Metz, Anne Plichota et Cendrine Wolf, Gabriel Schoettel, Emmanuel Parmentier, Pierre Marchant et Eric Catarina.

Un grande merci au Docteur Régine Atzenhoffer de l’Université de Strasbourg pour son accueil et son invitation !

CINEMA/ VAS ‘Y ! L’ASIE DEBARQUE A VESOUL !

 

Youpi ! La 24 ème édition du somptueux Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul va commencer, en « intérieur/nuit », à partir du 30 janvier jusqu’au 6 février. Nous avions, à Mundolsheim, le bonheur d’accueillir en décembre le « caravansérail » du festival à la bibliothèque « L’Arbre à lire » pour une expo rétrospective et une rencontre. Mundolsheim dont il est question dans l’édito du programme 2018 !

 Pour mémoire, ce festival attire plus de trente mille spectateurs, le plaçant dans le Top 10 des festivals de cinéma en France. Il est, en outre, le plus ancien des festivals de films asiatiques en Europe.

Nous voilà donc en « fondue enchainée »… à nos confortables fauteuils du Multiplex Majestic de Vesoul, à savourer la presque centaine de films qui sera présentée durant ces sept jours non stop. Cette année, neuf films seront en compétition longs métrages de fiction dont trois d’entre eux en premières internationales et trois inédits. Au total, une quinzaine de prix sera proposée aux différents membres de jury. Focus particulier aussi sur le cinéma de Mongolie et hommages à des cinéastes majeurs avec le réalisateur chinois Wang Xiaoshuai et le syrien Mohamad Malas…A noter également, la thématique brûlante d’actualité « Paroles de Femmes », les nombreux documentaires présentés et les séances pour le jeune public…

Mais, ce festival n’est pas seulement une succession de films projetés, ce sont aussi des rencontres chaleureuses, des instants d’échanges, des retrouvailles entre festivaliers, des repas conviviaux, des soirées thématiques enjouées, des moments de passions partagées et d’ivresse du vagabondage dans les paysages de l’Asie, de rencontres avec des cinéastes, acteurs et réalisateurs, sous l’œil malicieux d’une caméra enchantée.

Merci à Martine et Jean-Marc Thérouanne, les fondateurs et à Bastian Meiresonne, le directeur artistique, pour cette rêverie en images et ces déplacements immobiles si riches en sensations, émotions et découvertes !

C’est finalement plongé dans le noir que les plus beaux voyages commencent, avec un ciel blanc découpé en rectangle de toile, au fond d’une salle…

Voilà que je commence à parler en version sous-titrée. Chut…le générique commence.

                                                                                                                  Laurent BAYART

 

* 24ème Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, du 30 janvier au 6 février 2018 à Vesoul.

 

 

 

LAURENT BAYART A L’IUT ROBERT SCHUMAN D’ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN, MARDI 9 JANVIER.

Laurent Bayart sera invité, mardi 9 janvier de 14h à 16h, avec d’autres écrivains et éditeurs, à présenter son parcours d’écrivain-cycliste à IUT Robert Schuman d’Illkirch, dans le cadre d’un colloque « le commerce dans la littérature ». « A l’heure où d’aucuns se plaignent du manque d’intérêt de la jeunesse actuelle pour le support écrit et la littérature, nous avons choisi de faire de cette semaine « du livre » l’interface entre auteurs et étudiants ». Les étudiants en Techniques de Commercialisation ainsi que des BTS MUC et BTS NRC de l’Académie de Strasbourg pourront ainsi poser leurs question aux auteurs et éditeurs. Cette session est organisée par le Docteur Régine Atzenhoffer de l’Université de Strasbourg.

LIVRE/ LA GRANGE AUX SOUVENIRS DE CLAUDINE MALRAISON

Cet ouvrage de souvenirs, signé par l’artiste-peintre, Claudine Malraison, nous ouvre les portes d’une armoire magique et les pages d’un album d’où s’échappent les poussières aurifères d’un passé enchanté. Voilà que cette plasticienne, bien connue sur la place, troque son pinceau pour le stylo ou le piano d’un clavier d’ordinateur, afin de raconter son enfance dans l’ancien quartier maraîcher de la Robertsau, là où ses parents possédaient une ferme. Dans notre famille, il n’y a que des filles. Je suis la treizième et en plus, je suis née un vendredi treize nous confie, espiègle, l’au teure. « La grange aux souvenirs » recompose ainsi par touches les joies et tragédies d’une enfance où pétillent et fourmillent mille et une anecdotes, drôles, caustiques et parfois dramatiques. Aussi, quand la porte de la grange est ouverte, on voit le soleil pénétrer par tous les interstices. Grâce de ce lieu emblématique qui constitue –en quelque sorte – la ligne de partage des eaux de tous les rendez-vous où gamins et marmots viennent s’encanailler et savourer l’instant. Ainsi, apprend-on au détour d’un feuillet que c’est ici que l’aiguille d’un gramophone a entonné les airs du Beau Danube bleu…Drame également avec la mort accidentelle de Maria, suite à une chute ou ailleurs, la mémoire tragique d’un suicide… L’écriture simple restitue les évocations vintage des années soixante, lorsque le monde était encore un peu coloré par la poésie d’une certaine lenteur. Au détour d’un paragraphe, conçu tel un sentier buissonnier, la petite Claudine, résidente d’une ferme oblige, confie que je serai infermière… ou que, lance t’elle, parlant d’urine et de son oncle : En Alsace, elle est toute jaune à cause de toute cette bière qu’il boit ! Récit à la Pergaud où La guerre des boutons ne se trouve pas trop loin non plus.

Voilà un petit livre à l’esthétique remarquable qui nous offre des instants de bonheur. Noisettes de souvenirs que l’on croque avec délectation, nous permettant de retrouver quelques images sépia d’un passé, pas si lointain que ça, car il laisse encore la buée de sa respiration sur la lucarne des vitres du grenier ou du moins d’une certaine grange…

                                                                                                                   Laurent BAYART

 

La grange aux souvenirs, récit de Claudine Malraison, Editions Andersen, 2017.

 

 

 

LES CHIFFRES DU SITE POUR 2017

Sympas, les stats des pages lues et autres connexions effectuées sur le site en 2017, soit un total de 4.007 pour l’an passé (un peu en recul par rapport à 2016). Continuez de feuilleter les rubriques de ce site qui se veut un espace de rencontre et d’échange, une manière de vous tenir toujours informés aussi des actualités de l’auteur. N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires et vos messages. Merci pour votre fidélité ! C’est reparti pour une année 2018 que j’espère riche en nouveautés, coups de coeur, animations, titres et spectacles littéraires !

LAURENT BAYART DANS LE NUMERO DE DECEMBRE DE LA REVUE ALSACIENNE DE LITTERATURE

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Laurent Bayart publie trois notes de lecture dans le numéro 128 de la Revue Alsacienne de Littérature. Il s’agit des ouvrages de Claude Luezior Mystère de cathédrale, Saint-Nicolas de Fribourg, Jean Humenry Des ronds dans l’eau, L’étonnant voyage de Cornélius Quentin et Le petit livre de la consolation.

  • Les Amis de la Revue Alsacienne de Littérature, BP 30210, 67005 Strasbourg Cédex.

LIVRE/ UN CERTAIN VENDREDI 13 NOVEMBRE…

 

Il ne s’agit pas d’un ouvrage de littérature sportive, « Une belle équipe » a été écrit – comme un antidote – par Grégory Reibenberg, le patron de ce restaurant éponyme bien achalandé qui se situe à Paris, dans le 11ème arrondissement. Nous sommes le vendredi 13 novembre 2015, il est 21h35 et un groupe de terroristes kamikazes va terrasser une vingtaine de personnes, sous la mitraille d’une mini apocalypse.

Le récit rédigé avec simplicité raconte cette lente reconstruction, la bouée sur laquelle il s’accroche, sa fille Tess, narration, d’un homme qui avoue : « Je me sens à moitié humain, à moitié zombie. Je suis comme un automate… » Rescapé miraculeux, il aura perdu une dizaine d’amis, de connaissances et de collègues. Il raconte, avec distance et humanité, sa tournée des psy, les fatras de formulaires à remplir pour se faire indemniser, son audition à une commission d’enquête ubuesque, le gymkhana des rendez-vous avec les édiles, son envie de remettre en route un nouvel établissement afin de continuer à vivre, malgré tout. Grégory Reibenberg essaie de comprendre la barbarie : « A un moment, on se demande tous les trois comment on peut réussir l’exploit de mettre dans la tête de quelqu’un qu’en tuant son prochain, on sauve le monde ? ».

Cette soirée d’enfer du vendredi 13 novembre 2015 où le match de foot France-Allemagne déclenchera la mise à feu de ce pandémonium qui fera, dans la capitale, plus de 130 morts en une soirée. C’est juste avant le massacre de « Charly Hebdo » et après le tsunami de Nice…

On trouve beaucoup de pudeur et de dignité dans ce récit où ne transparaît jamais de haine mais juste l’envie de reconstruire, de comprendre et de résister tout simplement à l’horreur.

                                                                                                                   Laurent BAYART

* Une belle équipe de Grégory Reibenberg, éditions Héliopoles, 2016.

 

 

 

 

 

BILLET D’HUMEUR / ACTE 53/ VITE, VITE ET VITE…L’INDEMNITE KILOMETRIQUE VELO !

On nous a raboté la jante à l’annonce de cette merveilleuse et géniale « Indemnité kilométrique vélo », permettant aux salariés utilisant leur bicyclette pour se rendre au boulot de bénéficier d’une petite manne financière. Outre le fait de rembourser un peu les frais d’entretien de leur monture, celle-ci aurait permis de faire transpirer les ex-automobilistes et d’(es)souffler les futurs cyclistes. Et plop…une crevaison lente a fait oublier cette belle mesure qui n’a – nous apprend-on – quasiment jamais été appliquée et proposée par les entreprises. Quel flop ! On apprend ainsi que, seules 85 structures (soit 0,5% des actifs !) ont mis en place cette super mesure pour le bien-vivre, la santé et l’équilibre des employés, contre l’engorgement des routes et cette pollution qui ne cesse de broyer les poumons des citadins. Bref, un sacré coup de pompe donné aux déplacements cyclistes urbains et quotidiens et un camouflet pour cette politique de véritable transition énergétique ! Car le vélo c’est – n’en doutez pas – la solution à beaucoup de problèmes. D’ailleurs, cyclistes, vous le savez autant que moi, il suffit de faire tourner les jambes sur les pistes cyclables pour que chaque problème trouve sa solution et que se délassent les inextricables nœuds des interrogations… On ne dira jamais assez l’incroyable pouvoir d’un dérailleur et la force salvatrice du noir cambouis sur nos existences.

Ainsi, voilà que le gouvernement souhaite reprendre le guidon et rendre obligatoire cette mesure destinée aux salariés des entreprises. Objectif visé : passer, en quatre ans, de 700.000 à 1.400.000 d’usagers en chambre à air qui se rendent au boulot. On sait, aujourd’hui, que 70% des déplacements de moins de 5 kilomètres sont effectués en voiture…Deux études, dont une menée aux Pays-Bas où ce type d’indemnité existe depuis 1995, ont permis de constater que la réduction des arrêts maladie pouvait aller jusqu’à 15%…

Autant dire qu’il faut vite, et même très vite, appliquer – à grande échelle – cette mesure qui offrira un panel de bienfaits à tous les cyclistes ! Et puis, peut-être arrêtera t’on enfin de faire couler des tonnes et des tonnes de bitume sur les terres cultivables et les champs, afin de les transformer en routes !

Juste une petite exception pour les fines (et peu dispendieuses) bandes et pistes cyclables où le temps passe décidément moins vite, les oiseaux et les chats farnientent et les hommes devenus cyclistes prennent loisirs d’aller –guillerets – à la rencontre de leurs contemporains, en se disant Bonjour !

Eh, vous avez déjà vu des automobilistes se faire un petit coucou de la main ? A part des doigts et autres bras d’honneur, bien sûr…

Laurent BAYART

 

 

 

 

LAURENT BAYART DANS LE NOUVEAU NUMERO DE FLORILEGE

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Laurent publie un nouvel article de sa chronique « Entre nous soit dit », dans le numéro 169 de décembre 2017 de la revue bourguignonne « Florilège ». « La poésie comme un voyage vers l’essentiel » où l’écrivain-poète confie : Aujourd’hui, il faudrait retrouver le sens de l’essentiel et du sacré, car la poésie est aussi une forme de prière, une psalmodie qui sème ses incantations magiques sur nos vies.

  • revue « Florilège », 19, allée du Mâconnais, 21000 Dijon. aeropageblanchard@gmail.com