Bravo et merci à Iarina Maria Andrei, ma filleule roumaine, artiste peintre précoce de 16 ans, qui continue son parcours de plasticienne avec bonheur. Elle vient de m’offrir un inestimable petit bijou de cadeau : ma monture (Spézialized Roubaix) non pas en version tout carbone mais en version peinture et en toile s’il vous plaît ! Voilà un beau cadeau à déguster et admirer sans modération, les jours où je ne roulerai pas…
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LIVRE / DES SPORTS TOUS AZIMUTS
Cette « Encyclopédie des sports oubliés » est une espèce d’inventaire à la Prévert, un rien extravagant, sur la pratique d’une ribambelle de sports saugrenus– à travers l’histoire – qui s’apparentent à la chasse, à la bestialité, à la superstition, au sport, à l’ingéniosité ainsi qu’au zest de folie de l’être humain…
D’abord, il convient de ne pas oublier que le mot sport provient de l’ancien français « desporter » qui signifie divertir, amuser ou prendre du plaisir.
Ainsi, dans cet ouvrage, on découvre d’improbables sports comme le « Battle-ball » dont les règles étaient si nombreuses et complexes qu’il fallait avoir des bases de comptabilité juridique pour s’y retrouver…Focus aussi sur le « Canon de base-ball » qui terrifiait les batteurs. Et puis, certaines disciplines comme « Chats en feu », « Chat dans le tonneau » (coutume danoise que l’on retrouve aujourd’hui encore dans les soirées de mariage, en une version plus soft (la Pignata), avec des bonbons dissimulés dans un mannequin de félin que l’on doit éclater avec une batte de base-ball) ou « Coups de tête sur chat » s’apparentaient à d’ignobles actes de cruauté envers des animaux considérés encore comme des créatures diaboliques.
Dans le registre des « sports » étonnants, ce concours d’insultes les flytings qui étaient des joutes de jurons récompensant l’imagination et la dextérité verbales des participants. A noter aussi les « batailles de villes » durant lesquelles les habitants se livraient à de gigantesques batailles de boules de neige et autre coups de gourdin ou de pierres. Henri III –philosophe – considéra ce sport trop petit pour qu’on l’appelle la guerre, trop cruel pour qu’on l’appelle un jeu. Quant à la pratique des manèges forains, on apprendra qu’ils proviennent d’un exercice militaire pratiqué à l’époque par les Turcs et les Arabes, pour lequel ils tournaient en rond sur des chevaux très rapprochés en se jetant de lourdes balles. Le mot espagnol désignant cette pratique, carosella, signifie « petite bataille ».
Laurent BAYART
* L’Encyclopédie des sports oubliés de Edward Brooke-Hitching, Editions Denoël, 2015.
BELLES FETES DE NOEL ET BONNE ANNEE 2017 !
LAURENT BAYART, PRIX DE L’EDITION 2017 DE LA VILLE DE DIJON.
La bonne nouvelle vient d’arriver : Laurent Bayart vient d’obtenir le Prix de l’Edition Poétique 2017 de la ville de Dijon pour son manuscrit de poésie « Opuscule des chuchotements ». Une belle récompense pour l’écrivain-cycliste qui poursuit – avec émerveillements- ses pérégrinations poétiques. L’ouvrage paraîtra lors de la cérémonie de remise de ce prix, le samedi 25 mars 2017 à 17h, dans la salle de l’Académie de Dijon. Youpi de joie pour le poète !
- photo de Claudia Windstein.
LAURENT BAYART DANS LE DERNIER NUMERO DE LA REVUE ALSACIENNE DE LITTERATURE
La thématique de la dernière livraison de la très belle Revue Alsacienne de Littérature a de quoi laisser… songeur puisqu’il s’agit de « Rêves ». Le numéro de décembre paraît ces jours-ci avec de nombreux textes, notamment trois poèmes inédits de Laurent. De plus, l’écrivain-cycliste a rédigé deux articles sur la revue roumaine Antarès et le dernier opus poétique de Claude Luezior. Un article a également paru sur Terra incognita, le dernier recueil de poésie paru de Laurent Bayart, sorti au printemps dernier.
* Revue Alsacienne de Littérature, BP 30210, 67005 Strasbourg Cédex.
BILLET D’HUMEUR / ACTE 45 /MARCHER SUR LA TETE / SCENES DE BUS ET DE TROTTOIRS.
Ce n’est –hélas – pas une impression, mais notre monde marche de plus en plus sur la tête. Observer la déliquescence de nos rapports à l’humain nous montre à quel point notre société se délite, en (considérable) mal être avec elle-même. Les hommes politiques, et les bouffons qu’ils sont devenus, n’inspirent plus, ni respect, considération et surtout confiance…
Le mal est fée…ou plutôt sorcière. Je fais aussi le constat de cette décrépitude dans cette impolitesse ou incivilité, voire indifférence quotidienne, lorsque je monte dans le bus, bondé et pris d’assaut par notre jeunesse, avachie (plus qu’assise) dans les sièges, en train de pianoter frénétiquement sur ses mobiles, nos zombis en jeans ne voient même pas les vieilles personnes debout, agrippées à la main courante…essayant péniblement de tenir les béquilles de leurs jambes, face aux soubresauts chaotiques de la conduite. Oups. Vous me direz, qu’avant d’entrer dans le bus, par les portes en accordéon, il vous faudra vous faire pousser des coudes et allègrement « chahuter » par les têtes blondes qui tenteront de vous griller (c’est le cas de le dire !) la politesse…En effet, attendant patiemment depuis quelques bonnes poignées de minutes sur le trottoir, je m’aperçois que la faune des barbares n’hésite pas à se mettre –incontinent- devant vous, quitte à vous écraser le bout des pieds. Eh bé ! Sans vouloir jouer au ancien combattant acariâtre (du genre « avant c’était mieux »), il faudrait tout de même retrouver le sens de l’autre et d’une certaine instruction dite civique qui ne serait pas de trop en ces temps de pauvreté intellectuelle et relationnelle.
Mais, ceci étant dit, les adultes ne dépareillent pas non plus forcément. Et puis, marcher dans les rues vous expose à percuter des morts-vivants qui ont l’œil torve rivé sur leurs portables et foncent droit devant vous… Oups. Autant dire que le paysage environnant, ils s’en tapent ! Sans compter les ombres qui ne vous saluent plus lorsque vous leur administrez un convivial Bonjour ! Et tous ces anéantis du travail qui en baillant – la bouche aux amygdales en goguette et la luette en chevillette – vous font presque entrevoir le fond de leur culotte…J’en arrête là. Amusé et las (hélas). Y’a du boulot.
Ainsi, nos édiles politiques auront du pain sur la planche pour remettre une société en ordre de marche. Regarder l’autre et être bienveillant font partie des actes qui rendront le monde un peu meilleur, et surtout plus humain. Ne pas marcher ou se faire marcher sur la tête serait déjà une belle utopie. Une guerre de gagnée contre l’imbécilité du monde, c’est déjà ça de pris. En attendant d’autres combats à mener…pour faire enfin des jours meilleurs aux lendemains qui chantent, avant de détonner sérieusement.
Laurent BAYART
RETOUR SUR LE NOEL D’ESPOIR / LECTURES ET CONCERTS.
Retour sur ces trois concerts/lectures de Noël que j’ai eu le bonheur de réaliser avec l’Ensemble d’Accordéons de Strasbourg, dirigé par Sandrine et Fabien Christophel, avec la participation des élèves de l’Ecole de musique de Neudorf. J’ai été ébloui par ces moments d’intensité, la qualité du jeu musical, la générosité des musiciens et choristes. Des moments intenses et lumineux pour l’écrivain-poète qui a rédigé quatre textes sur Noël et la nativité. Belle intensité lumineuse et « dire » la poésie dans ces lieux enchantés que sont les églises et temples ont été un immense bonheur, un retour au source et une nouvelle expérience pour le troubadour-vagabond que je suis. Beau succès pour l’Ensemble d’Accordéons de Strasbourg qui a illuminé les autels et les crèches d’Alsace, parce que Noël doit redonner le sourire et l’espérance à chacun, avec la musique, le chant et les mots. En ces temps troublés, c’est une belle manière de faire chanter nos coeurs et nos âmes. D’aller vers demain.
LAURENT BAYART DANS LE DERNIER NUMERO DE FLORILEGE.
Laurent Bayart signe un nouveau papier dans le numéro de décembre 2016 (n°165) de la revue « Florilège ». Il publie un texte « En alerte rouge » dans sa chronique « Entre nous soit dit » qui parle des attentats du 14 juillet dernier : Nous avons confié nos destins à l’oeil des fauves. Peut-être la lumière viendra-t-elle du regard que nous serons capable d’offrir à l’autre ? Ne jamais se résigner face à l’impitoyable visage de la barbarie, c’est un peu l’acte de résistance que nous pouvons offrir à ceux qui viennent nous priver de lumière.
- Revue Florilège, décembre 2016, Les Poètes de l’Amitié, Stephen Blanchard, 19, allée du Maconnais, 21000 Dijon.
BILLET D’HUMEUR / ACTE 44 / JE T’AIME, NON JE TE LIKE
Accros des pages Facebook, nous nous sommes irrémédiablement pris au jeu. Nos états d’âme s’affichent ainsi que les photos des plats que nous savourons dans les restaurants ou chez nous. Le monde est ainsi à notre portée. Rien n’échappe plus à notre vigilance et nous « postons » tout ce qui nous passe par la tête, selfie compris ! C’est le grand débordement des ailes. Tout est dit/écrit.
Nous vaporisons le fruit de nos pensées sur Internet. Et fuse l’armada d’amis qui ne cessent de nous envoyer leurs « commentaires » éclairés et autres pouces levés. C’est la grande fraternité et communion des pixels. En plus, l’info distille ses messages, et tant pis, si elle se permet –parfois – quelques bossa nova avec la vérité ! Nous ne sommes pas regardant.
L’amour ? Je l’ai aussi rencontré en ligne. Sur ma page Facebook. Une jolie femme m’ayant un jour envoyé sa déclaration d’amour. « Je t’aime » lui ai-je répondu et déclaré dans un courriel enflammé. Ma dulcinée m’a adressé, quant à elle, un « like » sur ma page Facebook. Sans plus d’épanchement. C’était laconique. Quant à mon coup de foudre, il a fait bugué mon ordinateur et sauté les plombs de l’appartement. Tant pis pour moi. Je n’avais ni son numéro de portable, ni son adresse. On ne peut pas penser à tout. Foi de Facebook.
Laurent BAYART
LECTURES MUSICALES DE NOEL
Noël approche, Laurent Bayart et son ami accordéoniste Fabien Christophel vont participer à trois lectures musicales sur le thème de noël qui seront proposées dans deux églises et un temple en Alsace. L’écrivain-poète a écrit, pour la circonstance, quatre poèmes inédits qu’il mettra en voix durant le mois de décembre : Dans le coeur des gens, Noël, J’écris sur les murs et Mon Père Noêl.
- samedi 3 décembre 2016 à l’église catholique de Geudertheim à 19h.
- samedi 10 décembre 2016 au temple protestant d’Eckbolsheim à19h30.
- dimanche 11 décembre 2016 à l’église Saint-Aloyse du Neudorf à 17h30.