Archives de catégorie : Blog-Notes

IL RESTE UN REVE DE SABLE ET QUELQUES COQUILLAGES…

déco réalisée par Emilie Bayart

         

L’automne a dressé la table dans les jardins, tandis que les feuilles commencent doucement à descendre du balcon de leurs branches. Les écoliers ont repris le chemin de l’école…Les cours de récréation sont remplis du défilé d’une armée d’enfants, hauts de trois pommes, prêts à en découdre avec une nouvelle année scolaire. L’été baisse tout doucement son pavillon de soleil pour le remplacer par l’ardoise et la craie des jours de labeur. La page/plage se tourne inexorablement. Quelques rêves de sable, d’océan et de coquillages demeurent encore vivaces dans les pupilles, avec le ressac des marées. Et s’il y a encore flux et reflux, ce sont ceux des élèves qui vont et viennent sous le talisman des préaux. Pour peu, on y percevrait presque le cri lancinant des goélands et des mouettes, faisant la course avec quelques bateaux.

Pourtant, dans les cartables flambant neufs et dans les trousses, il reste quelques grains de sable, à l’instar de confettis de fantaisie venus enrayer l’inextricable machine infernale et ses rouages bien huilés…

Imaginer un minuscule grain de sable qui demain formera la grève qui se cachera sous les pavés…

Le rêve n’est jamais bien loin lorsque les embruns jouent aux porte-plumes avec les oiseaux.

                                                             © Laurent BAYART

                                                                   2 septembre 2021

LIVRE / JEAN-LOUIS FOURNIER OU L’IMPATIENCE…D’ATTENDRE.

          Ecrivain, Jean-Louis Fournier a publié près d’une quarantaine d’ouvrages. Réalisateur, il était aussi producteur d’émissions télévisées, mais aussi ami et complice de Pierre Desproges. Cet auteur de 82 ans vient de publier Je n’ai plus le temps d’attendre, une parenthèse poétique et narrative sur le thème de l’attente. Le vieil homme de confier que 80 ans plus tard, je n’ai toujours pas la patience d’attendre. L’homme pressé à la manière de Paul Morand psalmodie la douleur d’attendre lorsque le temps –désormais – nous est compté, avec cette lancinante question de cette vitesse qui  constitue des taches de rouille sur le paysage qui défile…trop vite. La pédale la plus brillante était celle de l’accélérateur. C’est normal, c’est celle qu’on utilise le plus. On a toujours le pied dessus. Dans la vie, c’est pareil, on accélère toujours. On veut toujours aller plus vite. Aller plus vite. Pourquoi ? Brèves de l’essentiel, ces textes sont des odes au ralenti fécond afin d’y creuser un peu de philosophie comme une religion de l’horloge. Lui qui avoue que je voudrais que ce soit fini avant de commencer et avec un zest d’humour de nous confier : Il faut toujours aller plus vite, le café est expresso, bientôt le bonheur sera instantané et en poudre…

Au final, cet opus de petits textes épars comme des ersatz de longs aphorismes sont à déguster et à lire lentement, Jean-Louis Fournier lâchant au passage que :  pour faire un éclair il faut accepter d’être longtemps un nuage.

Un hymne à l’écriture telle une hypotension de mots qui pulsent langoureusement dans une phrase…

                                                                          ©  Laurent BAYART

Je n’ai plus le temps d’attendre de Jean-Louis Fournier, Editions Jean-Claude Lattès, 2021.

LA RENTREE, C’EST LA CLASSE…

Avec la complicité de Jules et Camille…

          Petite répétition à la lisière des chambres, avant la rentrée des classes, comme une « générale » dans le domaine théâtral, avant la « première » de la création. On se prépare d’arrache-trousse afin d’être prêts pour le jour J. Les enfants, comme des coccinelles affublées de drôles de parachutes dans le dos qui renferment les mikados de crayons et de stylos, les trousses, cahiers et tutti quanti…Les parents, tels des metteurs en scène, concoctent déjà la dramaturgie de ce jour qui restera dans les annales des petiots. Tout un chacun commence à avoir une petite boule dans le ventre…Que dire, des maîtresses et des maîtres qui se préparent, eux aussi, dans les coulisses avant le grand lever de rideau ? Qui dira l’angoisse du gardien de but avant le penalty ?

Plus loin, un tableau noir à l’image du décor de cette pièce affûte déjà ses craies. Y-a-t-il encore des ardoises à l’ère de la technologie informatique et du fatras du multimédia où tout est désormais « dématérialisé » ?

Il n’empêche que les livres scolaires restent infiniment lourds pour les échines des enfants. Le savoir et les humanités, comme on les appelait au temps jadis, pèsent d’un poids d’enclume sur le dos des enfants.

De futurs lumbagos et petits tracas lombaires s’imaginent dans l’arithmétique des tables de multiplication. Les ostéopathes se frottent déjà les mains. Futurs patients impatients d’en découdre…

Nos petits lutins de trois pommes les envoient, d’un haussement d’épaules, dos à dos… L’ivresse de la connaissance s’avère légère comme une plume d’hirondelle ou plutôt une plume d’oie ! 

Il reste à réinventer les encriers pour enchanter les portables laissés à la discrétion du porte-manteau, comme on détrousse les bandits de grand chemin en leur demandant d’abandonner leurs armes à l’entrée des églises.

                                                                           © Laurent BAYART

                                                                                      29 août 2021

LES ARBRES DRESSES COMME DES CIERGES VERS LE CIEL…

photo Marie Bayart

Ivresse en mille béatitudes dans la prière de l’instant, arbres, vous êtes mes frères du domaine du silence dans cette forêt peuplée de mille âmes qui chantent les cantiques du ciel et de la terre. Entre minéral et végétal, l’homme et l’animal se révèlent n’être que des ombres et des confettis dans le paysage. Epicéas dressés comme des cierges dans cette cathédrale à ciel ouvert, je nourris mon âme de votre présence qui rassasie ma soif d’absolu et de plénitude. Je m’installe dans votre invisible paix et vous venez m’apprivoiser de votre muette sérénité. Quelques chiffes de nuages passent telles des fresques sur des vitraux où une kyrielle de saints en épines de pin jouent de l’épinette sur vos instruments en bois de sapin.

J’aime ces moments bénis où Dieu semble vouloir m’indiquer la sente pour de lumineux rendez-vous.

Me retrouver dans l’absolu comme une promesse d’étoile sur le candélabre d’un feu.

Mon cœur est un autel où brille la lumière qu’il nous faudra rejoindre un jour…Là, nous quitterons le soleil de nos éphémères journées pour nous glisser dans son immense flamme où brûle l’essence de toutes vies qui s’appelle l’éternité…

                                          ©   Laurent bayart

                                               27 août 2021

LIVRE / LA FASCINANTE ET DOUBLE VIE EN FORME DE ROMAN(D)…NOIR

          Expliquer l’inexplicable, la ligne de fracture des vies, ce no man’s land où le paisible être humain devient un monstre, révèle des sciences humaines et de la psychologie. Le livre de Jean-Paul Carrère  L’adversaire se situe entre le récit et le roman (sans jeu de mots !) même si le premier prend largement le dessus. Dans cet ouvrage, l’écrivain raconte sa rencontre avec Jean-Claude Romand, qui commit, le 9 janvier 1993, un véritable carnage en tuant – de sang froid – sa femme, ses enfants et ses parents, après avoir vécu dix-huit ans dans le mensonge, se faisant passé pour un médecin/chercheur à l’Organisation Mondiale de la santé à Genève, sans que personne, jamais, n’ait l’ombre d’un soupçon. C’est tout simplement incroyable ! Il partait, le matin comme tout un chacun, à son travail…et puis, passait ses journées dans des parkings d’autoroute ou dans des forêts du Jura. Jean-Claude Carrière, fasciné par cet individu, extra-ordinaire, avait – en tant que journaliste – assisté à son procès et était entré en relation avec lui. L’écrivain raconte l’innommable dans l’ordinaire de l’effroi.

Carrère justifie le titre : Et cette vision qui aurait dû avoir pour les vieux Romand la plénitude des choses accomplies avait été le triomphe du mensonge et du mal. Ils auraient dû voir Dieu et à sa place ils avaient vu, prenant les traits de leur fils bien-aimé, celui que la Bible appelle le Satan, c’est-à-dire l’adversaire…Ses meurtres, commis comme un étrange karma, Romand devient un détenu modèle et très apprécié :…il n’avait plus à mentir et, à côté de la souffrance, goûtait une liberté psychique toute neuve. Cet épouvantable fait divers constitue une énigme : travailler pendant dix ans sans que jamais votre femme ni vos amis vous appellent au bureau, cela n’existe pas. Il est impossible de penser à cette histoire sans se dire qu’il y a là un mystère et une explication cachée. Mais le mystère, c’est qu’il n’y a pas d’explication et que, si invraisemblable que cela paraisse, cela s’est passé ainsi.

Ce livre est tout simplement passionnant parce qu’il nous met en face de nous-mêmes et n’apporte finalement pas de réponse…Aux dernières nouvelles, Jean-Claude Romand a obtenu la liberté conditionnelle en 2019, au bout de 26 ans de prison…

                                                                           © Laurent BAYART 

* L’Adversaire d’Emmanuel Carrère, Editions P.O.L. 2000.

QU’EST-IL EN « TRAIN » DE FAIRE, L’ALPHONSE ?

         Magicien des voies ferrées, Alphonse a plus d’un train dans sa besace! Tout ce qui est loco…le motive, notre Pipoune. Il faudra – plus tard – qu’il arrive à résider près d’une gare ou d’une voie ferrée car, il se trouve que notre petiot est un accro/aficionado des wagons ou des voitures qui glissent sur les rails. Comment expliquer cette (incroyable) passion des trains ? Son père n’était pourtant pas contrôleur ou aiguilleur, sa maman ne s’appelle pas…Micheline ? Alors ? Que c’est-il passé dans le liquide amniotique ? Y-avait-il des microparticules de ballast provenant de la grande étendue noire du cosmos ou a-t-il entendu une annonce vocale pour lui indiquer que le train de la vie allait arriver à quai, dans une grande salle d’accouchement ? Bonjour Maman ! Bonjour Papa ! Regardez, mon billet est composté ! En route ou plutôt en bonne…voie pour ma destinée !

Que le monde est beau lorsque les enfants aiment si intensément les trains et que de leurs baguettes magiques, que sont leurs mains, ils nous sortent, non pas de lapins mais des TGV ou des autorails !

  • En voiture, en voiture ! Embarquement immédiat ! Ce train dessert les gares de….

Tant que les enfants seront amoureux des trains, il y aura toujours de la place sur le banc de l’espoir et de l’espérance. 

Et moi, j’irais m’asseoir en ta compagnie.

                                                                            22 août 2021

                                                                   © Laurent BAYART

BONNE FETE A MARIE OU UNE ETOILE DE MER (MERE) DANS LES CIEUX.

Marie, un des plus beaux prénoms du monde et de l’histoire, et je profite de ce quinze août pour faire un coucou à ma fille…Marie ! Nous avions choisi, à l’époque ce prénom simple et beau, parce que nous écoutions en boucle la chanson éponyme de Mannick, parce que je me délectais de celle de Jean Humenry, Dame du rocher, parce que nous adorions tout simplement ce prénom si lumineux, porté par les étoiles et la grâce divine, parce qu’un jour, rencontrant Frère Roger à Taizé, il m’avait confié en me dévisageant (il lisait dans les yeux) que vous êtes un protestant…marial ! Parce que, parce que…Pourquoi faut-il toujours se justifier en ce monde ? Croire est une espérance qui porte notre regard au-delà de l’horizon, au-delà des jours qui passent et s’égrènent, au-delà de tout… 

L’étymologie de Marie viendrait de Myriam, signifiant « goutte de mer » et de merit qui voudrait dire aimée…

Moi, j’aime ce prénom par son extrême simplicité et le mystère qui s’y dégage, voilà tout et j’en profite aujourd’hui pour te souhaiter une belle fête, ma fille ! Que la Vierge te protège à jamais et t’offre la sérénité et l’amour infini de la mère de Jésus.

Le quinze août, un jour pas comme les autres lorsqu’on porte dans son cœur l’étoile (de mère) de cette femme bénie entre toutes les femmes…

Bonne fête à toi, tout simplement...

                                                      ©Laurent BAYART

                                                                                15 août 2021

LIVRE / EPOUSTOUFLANTE HISTOIRE DANS LE GRAND NORD CANADIEN.

         Issu de la communauté innue du grand nord canadien, Michel Jean nous offre un récit, original et poignant, qu’il tire de la vie de son arrière grand-mère (Kukum voulant dire « grand-mère » en langue innue) Almanda Siméon vivait sur les rives de Pekuakami, le majestueux lac Saint-Jean, au Québec. Narration qui sent les territoires infinis et les animaux sauvages des confins où la vie s’articule autour de la nature et des traditions ancestrales de chasse, comme en un rituel sacré : On pense que marcher, comme respirer, est ce qu’il y a de plus simple à faire. Après tout, il suffit de mettre un pied devant l’autre. Mais dans le bois, cela exige beaucoup d’adresse car le moindre bruit effraie le gibier. 

Plus loin, Les sapins parfumaient l’air (Des nuits sous la tente, cette odeur fraîche et épicée est une des choses qui me manquent le plus). Mais, l’inexorable marche en avant du monde et de sa modernité chamboule la vie paisible dans ces terres vierges, et même le langage, véhicule de toute culture, est mise à mal : La langue est menacée aujourd’hui, car pour bien parler l’innu-aimun il faut l’apprendre sur le territoire. De nos jours, les jeunes lui préfèrent le français que l’on enseigne à l’école. 

Belle écriture dans laquelle on fait référence à la nourriture des neiges qui n’est autre que le sirop d’érable…Mais, un jour les autochtones ne peuvent plus remonter la rivière pour rentrer chez eux :Notre rivière, sur laquelle dansaient des hommes armés de longues piques munies de crochets de métal…/…La Péribonka, étouffant sous le poids des troncs, vomissait la forêt dans le lac. 

Puis, ce fut l’arrivée des trains des hommes d’affaires américain à l’ambition vorace…La « civilisation » vient bousculer l’existence buissonnière. Et plus loin, le point final et de non-retour : Résidences délabrées, rues de terre battue où les jeunes traînaient tard les soirs d’été. L’alcool et la violence…

Les Indiens finiront finalement par être des étrangers à leurs propres terres. Les voleurs et agioteurs aux doigts crochus, tristes conquérants des mondes perdus, mettront k.o les indéracinables érables et autres épicéas…

                                                                        ©  Laurent BAYART

* Kukum de Michel Jean, éditions dépaysage, 2019.

CINEMA / HOMMAGE / UN SOLEIL S’EST ETEINT…Mort du cinéaste Marc Haaz : 8 mai 1988 – 30 juillet 2021

Photo de Jean-François Maillot.

Marc Haaz, né le 8 mai 1988 à Besançon, réside à Frotey-les-Vesoul, est scolarisé au collège Jean Macé, puis au lycée des Haberges. Ces enseignants remarquent son goût prononcé pour la culture : membre du Jury Jeune du Festival International des Cinémas d’Asie, organisateur de performances théâtrales et de combats à l’épée. 
Il poursuit ses études de cinéma à Metz et suit des cours d’arts dramatiques.
À partir de 2009, il travaille dans la production cinématographique et apparaît dans des séries télévisées sur Arte.

En 2010, il intègre officiellement le FICA. Ses compétences multiples et ses qualités exceptionnelles le conduisent à en devenir le directeur de la technique.
En 2012, il fonde OSPROD Studios.
En 2011 et 2012 deux de ses courts-métrages Night Shadows et La Note du Pianiste sont sélectionnés au Festival de Cannes au Short Film Corner.
En 2021, Métronome, son dernier court-métrage retient l’attention de plusieurs festivals internationaux.
Il doit distribuer John Denver Trending d’A. Roz Condez (Philippines), ainsi qu’Entre deux trains de Pierre Filmon, dont la sortie salle est prévue le 10 novembre 2021.

Très engagé dans le monde associatif : Rêves, Vesulium, FICA, Ecole de danse, … il est aussi organisateur de spectacles. 
Marc Haaz est un être solaire tant il a des qualités humaines, professionnelles, culturelles et une fidélité en amitié sans faille, C’est une perte incommensurable pour Vesoul, la Haute-Saone, le monde associatif et le monde du cinéma.

ci-joint, un petit extrait du livre « V’Asie à Vesoul ! » dans lequel, Marc dansait le rock’n roll dans le hall du Majestic, talent pluridisciplinaire, il manque déjà cruellement…

Et tout d’un coup, voilà qu’au détour d’une allée, deux Ficassiens se mettent à effectuer un pastiche de la Fièvre du samedi soir ou de Flashdance…A moins qu’il ne s’agisse d’une danse asiatique improvisée. Ce jeune (ou John) Travolta débridé n’est autre que Marc Haaz. Mais où sont les ombrelles, les éventails et les rubans chinois ? Quid des kimonos ? A moins que cela ne soit tout simplement qu’un rock’n roll endiablé ? En tout cas, bravo les artistes !

Laurent Bayart, V’Asie à Vesoul ! 2019.

 

LIVRE / LA CULTURE FRANCAISE, RADEAU DE LA MEDUSE ?

    Belle réédition en ces temps d’appauvrissement culturel, que cet ouvrage brûlot et pamphlet de Gérard Blua qui signe et saigne une salutaire réédition augmentée, d’un ouvrage publié en 2003.  La culture française à la dérive constitue un remarquable et salutaire état des lieux d’une langue qui s’appauvrit et se réduit à la peau de chagrin des raccourcis en mode textos, sms et autres espérantos des mondes de l’Internet.

Chantre et troubadour de la langue française, notre Don Quichotte des lettres a bien du labeur avec nos moulins contemporains qui nous font tourner…en bourrique ! Il nous avoue avec tendresse et un zest de poésie que l’orthographe est l’habit des mots, un habit cousu de mille joyaux, n’en ôtez pas un seul. Les mots sont l’âme du verbe dont seules la diversité et la pluralité facilitent, simplifient l’expression de ma pensée. Quel vibrant plaidoyer pour un monde qui n’a pas sa langue…dans la poche !

Le livre foisonne d’exemples et de constats jusqu’à cette  fameuse et problématique écriture inclusive, née de la volonté de faire changer les mentalités de l’égalité homme/femme par le langage. Et là encore, si certaines améliorations pouvaient être salutaires et comprises – que la préfète ne soit plus seulement la femme du préfet -, comment en est-on arrivé à rendre illisible un texte ? et cela est devenu dans certains endroits obligatoires quoique contraire à l’avis de l’Académie Française qui, sur le sujet, y voit un «péril mortel » pour la langue française. 

Gérard Blua, en lanceur d’alerte (terme à la mode !) nous rappelle l’importance primordiale de notre langue, manière de défendre notre civilisation et notre identité culturelle, comme un précieux bagage à transmettre aux générations futures.

                                                                   © Laurent BAYART  

La culture française à la dérive, essai, de Gérard Blua, réédition augmentée, Editions Maïa, 2021.