Archives de catégorie : Blog-Notes

LAURENT BAYART INVITé AU FESTIVAL INTERNATIONAL DE POESIE « ANTARES » EN ROUMANIE DU 29 MAI AU 3 JUIN 2015.

 

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Laurent BAYART était le seul représentant français présent en Roumanie, invité du festival de poésie de la fondation culturelle et de la revue « Antarès » de Galati. L’originalité de ce festival réside en son « itinérance » et en sa durée (du 29 mai au 3 juin). Des poètes turcs, moldaves, israéliens et roumains étaient présents durant ces journées. Laurent était accompagné par la traductrice Carmen Andrei. Parmi les littérateurs présents, il convient de noter la présence de : Lucian Vasilescu, Liviu Ioan Stoiciu, Alina Naiu ou encore Menachem M. Falek. A signaler que ce festival annuel est organisé par le poète et président de la fondation Cornéliu Antoniu.

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Déambulations poétiques à Galati, Bràila ou à Sulina, dans le magnifique et réputé Delta du Danube. L’ouverture était symbolisée par la dépose d’une rose par chaque participant au pied de la stèle du poète emblématique roumain : Mihaï Eminescu. Récitals de poésie dans différents lieux : musée Cuza, galerie d’art « Nicolae Mantu », bibliothèque Panait Istrati, ainsi que dans des écoles, bibliothèques et salles de spectacle. Bref, un festival dense et fertile en rencontres qui s’est achevé (comme dans « Astérix ») par un grand banquet confraternel, au restaurant « Monarch » à Galati, qui fut l’occasion d’une ultime aubade poétique internationale. Histoire de dire au revoir en forme de poèmes…

* voir photos dans la rubrique « Médias ».

 

 

 

LIVRE / LA TERRE EN NON STOP PAR ANDRE BRUGIROUX.

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C’est par curiosité que j’ai lu le livre d’André Brugiroux (né en 1937), un incroyable bourlingueur, parti pendant des années à pied et en stop, faire le tour du monde. Il en reste un récit hallucinant qu’il raconte dans la 20ème édition de « La terre n’est qu’un seul pays, 400.000 km autour du monde en stop », dont la dernière version (à ma connaissance) a paru en 2006 !

Cocktail génétique étonnant (détonnant) puisque son père était un sédentaire avéré et sa mère une grande voyageuse…Ce livre de 380 pages raconte cette immense bourlingue de six années (18 ans au total) avec 135 pays traversés et 6 passeports grillés. Ce personnage est un voyageur disciple du prophète iranien Baha’U’Ullah qui proclamait l’unification prochaine de l’humanité et l’émergence d’une civilisation nouvelle. Le titre de cet ouvrage est extrait d’une citation de ce sage perse. L’intérêt de ce livre réside dans le fait qu’il raconte – en quelque sorte – un monde disparu puisque ce voyage eut lieu de 1967 à 1973. On y voit l’évolution d’une planète qui bascule, peu à peu, dans cette ligne plate de la mondialisation. Beaucoup d’anecdotes évidemment avec son passage à Mexico où il arrivera (malgré un impressionnant dispositif policier) à entrer dans le village olympique. Plus loin en Nouvelle Zélande, l’avion qu’il a pris atterrit sur un terrain de golf…Sans compter la traversée de l’Alaska avec une pointe à -45 degrés et l’Australie à + 65…Choc thermique garanti ! Quant au Pakistan, ayant étanché sa soif avec un verre d’eau avarié, il traînera une maladie chronique qui ne lui laissera que 52 kg au lieu des 65 habituels…Le voyage en Palestine et en Israël se fera dans les bruits de bottes et de haine…Le monde a-t-il vraiment changé ?

En revenant de ce périple étourdissant, débarquant chez lui, dans son village de Brunoy, sa mère décédée depuis, il retrouvera la silhouette voûtée d’un père malade vaquant à ses occupations, vaguement indifférent…avec ses allures de Jésus Christ, les cheveux longs, prophète d’un seul pays mais aux contrastes phénoménaux. Ulysse revenant dans sa maison…en étranger. Son chien l’a t-il reconnu ?

Quant aux prophéties de ce Persan éclairé, elles sont loin –hélas – de s’être réalisées…

                                                                                                                      Laurent BAYART

* « La terre n’est qu’un seul pays », Editions Géorama, 2006.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 23 / LES MOTS COMME UN DESIR DE REBELLION.

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La création, c’est se prendre au mot, surtout lorsqu’on est écrivain. Flirter avec ce qui demeure de la beauté du monde, s’émouvoir de la parole de l’autre et jeter l’encre sur d’autres rivages. Proposer l’impromptu d’une rencontre, le regard décalé des instants perdus. Essayer d’ouvrir encore les yeux sur ce qui reste d’images. Capter l’instant dans l’émerveillement du temps qui s’effeuille. S’essayer à la beauté malgré la barbarie quotidienne et le grand tohu-bohu du monde. Aller vers l’autre en ces temps d’obscur individualisme où la technologie du multimédia offre des conversations de l’instantanéité, mais fait glisser l’être humain dans la noirceur de la solitude. Envoyer mail sur mail au lieu de tendre la main en brassée de fraternité. Ne plus regarder le quidam qu’à travers le feu follet d’un site Internet.

Se rebeller, s’indigner – sans être dans une quelconque mouvance philosophique ou politique – afin que toutes les messes ne soient pas encore dites. Changer le cours du monde et offrir des fleurs aux perdants, en laissant à leurs pitoyables bras levés ces gagnants/winners de compétition. Ralentir, encore et encore, le rythme fou de cette fin du monde. Inventer de nouvelles rencontres et de joyeuses libations dans cette bande d’arrêt d’urgence, où les capots ouverts, comme des gueules de monstre, fument en volutes blanches des crises cardiaques de moteurs en surrégime. Et se laisser doucement mourir comme on décide de (re)naître lentement.

                                                                                                                 LAURENT BAYART

LIVRE / DANS LES ALLEES DES VASTES COURANTS D’AIR D’ASIE CENTRALE.

 

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A l’instar de ce roman nord-coréen dont j’ai parlé dans cette rubrique (voir plus loin), parfois par la magie des traductions et la pugnacité des éditeurs, nous parviennent des ouvrages singuliers et rares. La montagne éternelle de Mamadali Mahmoudov en fait partie. Cet auteur ouzbek, âgé de 67 ans, croupit depuis de longues années dans les geôles de l’autocrate Islam Karimov. Vous savez ? Il s’agit du président de l’Ouzbékistan qui se paya le luxe d’organiser une rencontre de football avec de vieilles gloires, tel Ronaldo, n’hésitant pas à enfiler crampons et maillot pour aller jouer le match en leur compagnie…Les potentats ressemblent souvent à la caricature du « Roi et l’Oiseau », dessin animé de Paul Grimault et de Jacques Prévert…

Ce livre nous entraine dans les décors –en vastes courants d’air – de l’Asie centrale, où vivent les hommes rudes des steppes, cavaliers aguerris qui s’adonnent au célèbre bouzkachi (jeu de l’attrape chèvre), galopant entre plaines et montagnes. Poésie pastorale et lieux emblématiques comme l’est l’Oqqoya, cette, « montagne éternelle qui veille sans faillir sur l’Ouzbékistan ». Le lecteur va ainsi à la découverte d’une culture, faisant partie d’une mosaïque de pays, anciens « satellites » de l’URSS. Une galerie de personnages est constituée afin de nous faire partager ces aventures picaresques. On apprend ainsi que les Ouzbeks reprochent à leurs voisins kazakhs « leur tiédeur religieuse, tandis que ceux-ci se flattent de leur cuisine ». Plus loin encore, l’auteur nous confie que Pierre le Grand disait « qu’il faut considérer les terres kazakhs comme une clé, comme une porte dans les relations avec l’Orient ». On nous rappelle aussi que le peuple du Turkestan est l’héritier d’une ancestrale culture : berceau de l’algèbre et de l’arithmétique et qu’un certain Al-Biruni fut le premier au monde à avoir créé un globe terrestre. De plus, un centre de mathématiques avait été fondé à Samarcande, ainsi qu’un observatoire, bien des années avant que les astronomes occidentaux s’y intéressent…Bref, ces territoires d’Asie Centrale, si chère à Tamerlan, figure tutélaire, sont – quelque part – une plaque tournante et le berceau des civilisations, lieux de passage sur les chemins de la route de la soie, mais là c’est encore une autre histoire…

                                                                                                                     Laurent BAYART

 * La montagne éternelle (roman) de Mamadali Mahmoudov, traduit de l’ouzbek, éditions de l’Aube, 2008.

 

 

 

 

LIVRE/ZOYâ PIRZâD OU L’IRAN AU FIL DES JOURS.

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La présentation de Zoyâ Pirzâd, romancière iranienne, ne tarit pas d’éloges : Etoile montante de la littérature iranienne, elle transcende le quotidien de son écriture limpide ». Son ouvrage C’est moi qui éteins les lumières est remarquable par l’originalité de son approche. Née à Abadan, d’un père iranien d’origine russe et d’une mère arménienne, elle décrit merveilleusement bien la société chrétienne apostolique d’Iran et constitue un précieux documentaire culturel et ethnique. Personnage tchekhovien, Clarisse est une héroïne autour de laquelle gravite tout un petit monde attachant : sa famille, ses enfants, son mari…ainsi que le voisin Emile Simonian. Est évoquée aussi – et bien sûr – la tragédie du 24 avril, autrement dit, le génocide arménien et de nombreux pans de la culture arméno-iranienne. Finement rédigé, ce livre fourmille d’éléments culturels intéressants en nous offrant une kyrielle de personnages attachants. A découvrir car ces voix se révèlent être rares et sont d’une réelle authenticité.

                                                                                                                     Laurent BAYART

* C’est moi qui éteins les lumières de Zoyâ Pirzâd, Editions Zulma, 2013.

BILLET D’HUMEUR/ ACTE 22 /LE VINGT ET UNIEME SIECLE SERA RELIGIEUX. SANS BLAGUE !

L’ogre de la barbarie ne cesse de rogner le puzzle dépareillé des territoires. Ici, les soldats noirs de l’apocalypse trucident dans de monstrueuses mises en scène, là ils chourinent et se gavent de tripaille, plus loin ils violent, sous des oriflammes en pâmoison, psalmodiant leurs prières pour les dieux de l’hémoglobine devenus sourds à toute pitié et compassion. Et lorsque ce gigantesque capharnaüm sanguinaire n’est pas fini, ces truands s’en prennent aux monuments des civilisations ancestrales, comme si on pouvait égorger les pierres !

Le bruit de cette fureur nous parvient jusqu’ici, avec la bête immonde du meurtre lâche et la tuerie qu’on improvise au coin des rues. J’entends encore ce témoin interroger naïvement les cieux et prendre à témoin des journalistes: «  Mais pourquoi l’avoir tué ? ». Qui pourra répondre à cette question ? Pourquoi ôter la vie à des innocents ? Pour quelle (ir)raison assassiner, encore et toujours ? Et ces enfants, ces femmes, ces vieillards, n’ont-ils pas droit à s’émerveiller devant le spectacle des nuages et du soleil ? De la brise qui souffle ?

André Malraux nous avait pourtant prévenus : « Le vingt et unième siècle sera religieux ou ne sera pas ! ». Pour notre plus grand désespoir, il ne l’est pas, ou si peu…car les divinités n’ont jamais eu besoin de tous ces sacrifices inutiles !

L’être humain est un équarrisseur qui pend les étoiles à des crocs de boucher. Sa prière est une incantation du couteau qui nous laisse la lame à l’œil.

                                                                                                         Laurent BAYART

VOL DANS L’HIMALAYA OU 3 JOURS EN STAGE DE SURVIE.

Le récit, quelque peu abracadabrant que nous livre Jean-David Blanc car il a bénéficié d’une incroyable baraka, nous laisse pantois. En effet, cet adepte de paramoteur, sorte d’aile volante, s’en est allé faire une virée dans l’Himalaya, avec quelques amis, la veille de prendre l’avion pour rentrer à Paris…Et patatras, voilà qu’il se fait surprendre par un amas de nuages ou brouillard et se crashe à plus de trois mille mètres d’altitude dans un coin archi-paumé. Il s’en sort avec quelques égratignures et « atterrit » sur une sorte de balcon au pied d’un vertigineux précipice…

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Dans ce petit livre intitulé prosaïquement « 3 jours au Népal », Jean-David Blanc nous raconte son périple pour survivre avec son téléphone portable et 3 carreaux de chocolat…Il parviendra à redescendre – aux prises à de sacrées péripéties et dénivelés – traversant une jungle inhospitalière et faisant une impressionnante chute sans trop de mal…Il ne verra jamais l’hélico des sauveteurs qui devait vernir le chercher dans son repère…et, bravant les nuits glaciales des hauteurs, s’en est sorti vivant…savourant, quelques très longues heures après, de se retrouver en train de papoter avec l’hôtesse de l’air, dans l’avion qui le ramenait au pays de Molière ou plutôt de Sylvain Tesson ! Récit hallucinant, tout de même…

                                                                                                                 Laurent BAYART

* 3 jours au Népal de Jean David Blanc, Editions Robert Laffont, 2012.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 21 /SOIREE A LA BIBLIOTHEQUE OU LES MOTS QUI PARLENT…

      Depuis tant de temps, l’alchimie se poursuit. L’écrivain-poète écrit à haute voix et donne la parole à ses mots. On appelle cela des soirées littéraires, voire aussi musicales car chaque fois, un artiste musicien vient jouer au jeu des connivences et du compagnonnage. Beauté de ces rencontres impromptues, fortuites, qui font ralentir le rythme effréné du temps et les pulsations cardiaques. J’aime ces soirées chargées d’intensité et d’émotion. Je me laisse aller à la surprise du verbe, à l’enchantement des mots et à la musicalité des phrases.

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Depuis tant d’années, j’apprends la rencontre et le besoin de l’autre dans ces médiathèques, bibliothèques et autres salles de toutes les fêtes. En cette période encombrée d’encre noire, glisser un peu de poésie dans ce monde abrupt et brutal, c’est donner la chance aux oiseaux, à la fantaisie, à la tendresse et au bonheur des instants partagés.

J’aime ces instants où les mots prennent la parole, s’envolent de leur petite cage en papier…pour s’en aller vers l’autre. Passer une journée sans avoir échangé un mot avec une personne ou un inconnu, c’est comme se trouver dehors et ne pas s’apercevoir que le soleil brille au-dessus de votre tête.

                                                                                                                      Laurent BAYART

HOMMAGE/ FELIX, UN AMI QUI S’EN VA…A QUATRE PATTES…

 

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Félix, Il jouait bien le jeu avec moi, sur le portrait, via le cadre du site que vous voyez au-dessus des rubriques, comme un visuel-talisman. C’était notre compagnon, notre ami, fidèle comme le sont toujours les animaux. Ah, si les humains pouvaient l’être à la manière de nos amis dits « inférieurs » !

Félix, avec le temps et même sans le temps, on s’attache à nos amis à moustaches. Tu étais mon complice, et souvent tu prenais la pose sur les photos des affiches de mes lectures-spectacles. Tu faisais le comédien en coussinets.

Félix, tu avais participé, avec tes deux autres compères à moustaches, au livre que nous avions réalisé –Claire-Elise et moi – « L’Antre-chats», histoire de vous rendre hommage à tous les trois…Sans oublier Albert, le furet de la maison, parti en éclaireur, le museau fouineur, de l’autre côté des apparences…

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Félix, tu vas me manquer, toi qui posais le séant sur le lavabo, qui me regardais me raser à travers le prisme du miroir. Tes yeux mystérieux et profonds semblaient m’interroger.

Félix, je pleure un peu en écrivant ces mots, fichtre un animal…mais quel animal !

Félix, le « bienheureux », incapable d’un seul coup de griffes qui exprimait –en pattes de velours- toute la gentillesse du monde.

Adieu Félix, tu vas nous manquer, mais je sais que le paradis est enchanté par tous les êtres que l’on a aimés et que ses jardins fourmillent de chats qui affûtent –gaillardement- leurs griffes sur l’écorce des arbres de l’Eden. Le canapé du salon est désormais tranquille…

Je t’aimais, Félix, comme un petit garçon, j’ai la nostalgie de tes lumineuses vibrisses qui viennent aujourd’hui chatouiller la barbe de Dieu. Gageons que tu serais bien capable de le faire ronronner… Sacré Félix !

                                                                                                                   Laurent BAYART

                                                                                                                        11 avril 2015

LIVRE / « RAGING BULL » DE JAKE LAMOTTA OU LA BOXE COMME L’ART DE LA MISE AUX POINGS.

Personnellement je n’aime pas la boxe en tant que sport que je ne regarde jamais, par contre, les autobiographies et les biographies de champions du « noble art » (expression attribuée à Lord Byron et Tristan Bernard) figurent parmi les récits de sportifs les plus captivants. Ainsi, j’avais vibré en lisant les mémoires de Mohammed Ali, Mike Tyson ou Marcel Cerdan. Des existences chahutées, bousculées mais d’une rare intensité. Adrénaline assurée.

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Ce livre écrit par Jake LaMotta est probablement le meilleur du genre. Parcours chaotique d’un jeune délinquant américain d’origine italienne. Meurtre (présumé, comme on dirait aujourd’hui…), prison, femmes, mafia…Les ingrédients de la bande annonce sont multiples et la sauce pimentée ! Le rectangle du ring constituera sa planche de salut grâce à la rencontre providentielle avec un prêtre. Vinrent les combats et les titres de champion du monde, avec cette hargne venue du tréfonds de lui. Et cette singulière constatation : Pour paraphraser Clausewitz, le sport, comme la politique est « une continuation de la guerre par d’autres moyens ». Et la boxe illustre bien cette rhétorique. Pus loin : l’adversaire, on s’en rend compte en lisant les biographies de boxeurs, c’est soi-même…/..se détruisant hors du ring par tous les moyens possibles, alcool, drogues, bonne chère, filles, paresse, tricherie, mépris ou sous-estimation de l’adversaire. Par ailleurs, souvent issu d’un milieu très modeste, le champion qui se met à gagner de l’argent est vite (mal) entouré

Voilà un livre remarquable à tous points de vue, palpitant et bien écrit. Il nous entraîne – grâce à l’écrivain Patrice Carrer, aidé par son ex-associé Joseph Carter et Peter Savage- dans l’univers du « taureau furieux » âgé aujourd’hui de 91 ans…Comme quoi, parfois, prendre des coups et en donner conserve !

                                                                                                                     Laurent BAYART

* « Raging Bull » de Jake LaMotta, 13E note Editions, 2013. Ouvrage réédité, la première édition datant de 1970.