TENDRESSE DE NOS FRATRIES.

                                          Avec la complicité d’Alphonse et de Gustave,

        Ensemble, nous défierons l’adversité, parce que c’est toi, et parce que c’est moi…Mon frère, mon ami, mon alter ego…Un indicible amour qui nous vient de très loin, de ces inextricables limbes et autres placentas du cosmos.

Ensemble, nous n’aurons jamais de jour au ciel déchiré, les urubus ne fracasseront pas l’azur de leurs ailes en ciseaux. Et nous imaginerons, dans le solfège de l’azur, de blanches colombes et de fluettes mouettes, telles des croches de musique qui flûteront sur le drapé de nos partitions. Car nous serons toujours plus forts que les cyclones et les tempêtes que l’océan des tourments pourront nous envoyer… 

S’aimer comme une conjugaison des frères de sang afin de réinventer la lumière et glisser des soleils sur nos destinées. Nos bras, à l’image d’une invisible cotte de maille, nous protégeront des sombres vagues et de ses marées. Chevaliers des humanités à réenchanter.

Je t’aime, mon frère. Nous sommes et serons deux à arpenter les sentes à l’image d’un chemin de Compostelle. Marcher en duo au diapason de nos rencontres.

Et entre nous, il y aura toujours une étoile pour réécrire l’alphabet et offrir aux verbes le bonheur d’être frères.

Fratrie, la fraternité de la même peinture qu’on appelle le sang et qui tourbillonne dans l’écrin de nos veines.

                                                   © Laurent BAYART

                                            7 novembre 2023

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