Sur une photo de Nemorin, alias Erik Vacquier.
Les temps sont à la tourmente, les feux attisent les broussailles. L’incendie rogne les ronces et les sylves, menace les êtres humains dans cette danse de mort à la Strindberg, bossa nova de flammes qui met en péril désormais l’intégrité de l’humanité…
Il faut retrouver d’urgence les chemins de l’apaisement, de la paix et de la plénitude, malgré les malgré comme le répétait souvent l’ami Albert Strickler.
Vents et turpitudes soufflent sur un monde qui se déchire à nouveau. Bruits de bottes et cliquetis d’armes qui semblent patienter pour la mise à feu des ogives. Les flammes n’attendent que l’allumette…
Retrouver les chemins de lumière et de l’amour qui peuvent changer – encore et toujours – le monde.
Nous n’avons d’autre chemin que de nous aimer. Le reste n’est que parabole de coquillage que l’océan engloutira dans son ressac.
Nos âmes sont des étoiles de mer qui ont pour destinée de se fixer à jamais dans un ciel apaisé et serein.
Car nous sommes faits pour le cantique de la plénitude et de l’amour.
© Laurent BAYART
7 mars 2025