Ces nymphes sont gainées des plus voluptueux atours : guêpières, corsets, jarretelles, bas de soie…de quoi damner quelques draperies de saints ! Formes qui attisent toutes les flammes. L’incendie s’installe dans les pupilles…voilà un extrait d’un texte que j’ai écrit à l’occasion du vernissage d’une exposition des sculptures de Sylviane Bernardini (« Les corps Enbijoutés » à la Galerie Peirani).
Ses œuvres sont d’une pureté et d’une beauté éclatante. Emerveillement et enchantement du grain de la peau, culte du sensuel et du corps de la femme, volupté qui incendie la raison (Il y a le feu en la demeure !). Cette plasticienne (le terme « plastique » se révèle être tout à fait approprié) est une esthéticienne de l’art qui peaufine ses pièces maîtresses dédiées à l’érotisme.
Ainsi, déambule-t-on au gré de ses thématiques : lingerie féminine, bijoux, les « presqu’nues », les drapées, les couples, les déesses…Le visiteur de ce musée imaginaire jubile et s’extasie devant ces corps qui sont voués à la religion de l’harmonie, des formes et de cette douce sérénité des moments d’éternité. Elégant et fin statuaire où l’homme est un démiurge –ma foi- bien gâté…
N’hésitez pas à noter sur votre agenda, le vernissage de l’exposition qui aura lieu à la bibliothèque de Mundolsheim, le vendredi 10 octobre 2014 à 20h30, précédé d’une lecture musicale avec la comédienne Catherine Javaloyès et le guitariste jazz Nicolas Meyer.