Tous les articles par Laurent Bayart

« LE MAGICIEN EN MANTEAU ROUGE » DE LAURENT BAYART VIENT DE PARAITRE !

Le nouveau livre de Laurent Bayart vient de paraître aux Editions Maïa avec une superbe couverture du photographe Alain Tigoulet. Ce nouvel opus intitulé « Le Magicien en manteau rouge », évocation, magie et imaginaire autour de Noël, rassemble les textes inédits écrits depuis des années lors des animations littéraires et musicales avec ses amis musiciens durant cette période de fête. Avec cet ouvrage à l’esthétique agréable, cet auteur prolixe et inspiré nous offre une kyrielle de textes originaux, manière d’espérer, de rêver, de méditer et de lever, encore et toujours, les yeux vers le ciel…en préservant son âme d’enfant ! Ce livre sera présenté durant la tournée littéraire et musicale qui sera lancée très prochainement dans les bibliothèques et médiathèques.

  • « Le Magicien en manteau rouge », Editions Maïa, 80 pages, avec une couverture du photographe Alain Tigoulet. Prix : 17 Euros.

L’ECUREUIL ET LE MERLE M’ONT CHUCHOTE UN POEME DANS L’OREILLE OU HOMMAGE A ALBERT STRICKLER.

                                           Photo de Jean-Louis Hess,

              

Ah, Albert, cela fait déjà maintenant un an que tu as pris la poudre d’escampette pour aller rejoindre le grand ballet des étoiles pour la belle aventure de l’éternité. 

Te voilà hors du temps, hors-jeu, dans la sérénité des instants qui n’ont plus de fin. Tu es désormais à côté de celui que tu chérissais tant : ton Petit Père. 

Nous avions, voici plus d’une année, entamé une courrielspondance journalière, partageant nos expériences de brinquebalants, toi avec ton Lyme qui te laminait et moi avec ma neuropathie qui me handicape. Mais nous parlions aussi beaucoup ensemble de spiritualité, de foi et de nos anges gardiens que nous sentions présents…ainsi que d’un tas de souvenirs car nous nous connaissions depuis les années quatre-vingt. 

Et puis, toi qui étais toujours fidèle et matinal dans tes courriels, ce fut le silence de l’absence…Je perdais ainsi l’ami, le confident et ce destinataire toujours bienveillant et à l’écoute de ces messages que nous échangions, en mille et improbables confidences, tels de vieux compagnons…nous retrouvant d’incroyables accointances après tant d’années.

Je sais que le silence dans lequel tu es plongé aujourd’hui n’est qu’un voile de lumière qui sépare ceux qui sont « partis » des vivants !

Je sens (et ressens) aussi que tu restes là, présent pour enchanter notre quotidien, car tu croyais aux lumières et aux forces de l’invisible.

Désormais, tu es devenu le chantre des lucioles et des anges qui viennent illuminer les mondes d’à côté.

Et là, je t’entends me chuchoter dans l’oreille :

« Tu sais, Laurent, La vie était belle ! ».

Et nous reprendrons un jour ces lettres et autres féconds échanges entourés d’étoiles et de luminosité, car dans l’au-delà il n’y a pas de ténèbres pour ceux qui ont aimé et posé la tendresse dans leur âme.

Il ne sera alors plus nécessaire d’écrire. Chacun sera habité par la poésie comme les ailes d’un ange.

Une plume plongée dans l’encrier du cosmos avec le messager d’un merle ou d’un écureuil faisant office de poste restante.

                                                   © Laurent BAYART

                                                     7 novembre 2024

LIGNE DE FRACTURE DES MONDES.

                                   Sur une photo de Nemorin, alias Erik Vacquier.

       De sombres urubus agitent de nouveau leurs ailes tentaculaires et nous menacent en ces temps redevenus obscurs. Le monde pousse à nouveau le cantique de ses missiles tendus vers nous. Le monde n’est-il toujours pas rassasié de sa soif de mort et d’apocalypse ? Pourquoi cet instinct de dévastation qui anime les êtres humains pour des parcelles de territoire, des frontières en dé à coudre (à découdre) ? Elle viendra déjà d’elle-même, la camarde, sans avoir besoin de la convoquer constamment ! Il lui plaît d’être toujours à ses rendez-vous.

Il nous faudra réinventer des mondes apaisés et sereins.  Le « temps d’aimer » comme le chantait, à l’époque, le troubadour et poète si inspiré qu’est Jean Humenry.

La ligne de fracture des mondes se fissure et veut nous entrainer dans sa faille.

Mais il reste l’amour comme une bombe qui pulse en nous et qui pourra encore changer la destinée de l’humanité.

Il suffit de tendre la main vers l’autre. 

Une poussière de soleil peut aveugler et enrayer le crayon chargé d’un missile.

Les étoiles nous aideront comme des anges gardiens qui tracent l’avenir à la craie sur l’ardoise du cosmos.

Demain, le seul mot qui nous portera vers la lumière.

                                                   3 novembre 2024

                                                   © Laurent BAYART

BALADE EN MONTGOLFIERE, LECTURE MUSICALE AVEC LAURENT BAYART AU SALON « DE LA NATURE AU LIVRE » DE LA ROBERTSAU.

  • J’aurais, à nouveau, le plaisir des vous proposer une Lecture musicale et littéraire « VOYAGE EN MONTGOLFIERE DANS LE CIEL DU PERIGORD », au Salon du Livre de la Robertsau « De la nature du livre », le dimanche 17 novembre 2024 à 16h15 ( (rez-de-chaussée, salle peupleraie). Avec Nicolas Meyer, guitare et Anthony Luttmann, basse.
  • Venez nombreux pour cette balade musicale, littéraire et festive, autour du livre publié avec mon ami photographe Alain Tigoulet.
  • Au CINE de Bussierre, 155 rue Kempf 67000 Strasbourg.

LAURENT BAYART A L’EDITION 2024 DU SALON « DE LA NATURE DU LIVRE » DE LA ROBERTSAU.

Laurent Bayart, fidèle depuis sa création, sera à nouveau présent au salon « De la nature du livre » au CINE Bussierre de la Robertsau les 16 et 17 novembre prochains ! Il présentera ses derniers livres, et notamment son emblématique « Voyage en Périgord » réalisé avec le photographe Alain Tigoulet. Il proposera aussi son ouvrage autobiographique « Le monde n’est jamais aussi beau que quand on l’aime ! ». Venez nombreux à la rencontre de l’écrivain-bourlingueur !

  • CINE Bussierre, 155 rue Kempf à Strasbourg. Le samedi du 14 à 18h et le dimanche de 10 à 18h.

HALLOWEEN, MEME LE FEUILLAGE SE DEGUISE EN FEUILLES…MORTES !

        L’ivraie a jeté sa divine pamoison sur les feuilles des arbres qui jouent aux morts-vivants. Elles ont quitté les bras de leurs chênes, érables ou platanes pour aller virevolter dans l’air, se prendre quelques instants pour des oiseaux puis se poser délicatement sur le sol. Tapis de feuillée aux milles couleurs de rouille et d’or, comme un Halloween végétal qui ne ferait peur à personne, sinon à l’été qui prend un sérieux coup au morale ! Les arbres se dévêtent, peu à peu, de leurs parures pour devenir squelettes en bois et poser leurs silhouettes macabres sur la nappe blafarde du ciel.

Mais, la vie continuera toujours et encore à durer et perdurer, ces feuilles vont poursuivre l’inexorable processus du monde vivant.

Leur esprit en foliole enchantée va tout simplement se transformer et rejaillir plus loin, un peu plus tard dans le temps.

A l’envolée du printemps, les bourgeons des feuilles chanteront à nouveau le cantique de la vie.

Il en est ainsi, chaque année, le soleil en grand artificier et magicien pose ses vitamines et autres rayons lumineux sur cette nature où la mort n’existe décidément pas.

Sur le sol, agenouillés, les êtres humains prient et rêvent de devenir des feuilles dites mortes…car elles ne terminent jamais leur course dans des cimetières mais dans de magnifiques jardins qui sont des cours de récréation pour le monde végétal.

                                                   © Laurent BAYART

                                                        31 octobre 2024

IL FAUDRA BIEN REINVENTER DES PONTS !

                                             Sur une photo d’Alain Tigoulet,

             Le monde se délite indubitablement, les liens s’effilochent, se distendent dans le jeu des menaces et des tourments, des poings tendus et des torses bombés. La corde s’use et s’effiloche. Elle va bientôt lâcher et nous entraîner dans son irrémédiable chute ! Les missiles en érection dressent le bout de leur pointe tels des crayons à la mine bien taillée. Les êtres humains ne cessent de jouer avec le feu (atomique), d’attiser cette haine qui vient des temps primaires et ancestraux. Se brûlent et se consument dans l’adagio des allumettes qui craquent, faisant jaillir l’étincelle de leur poudre pour devenir fulgurance de flammes.  Le frêle et minuscule bâton se fait torche pour devenir torchère…

Il faudra de toute urgence réinventer ponts et passerelles avant que l’être humain devienne un incendie, un brûlot à lui tout seul, se propageant sur la planète et répandant une concerto de feux, puis une immense étendue de cendres.

L’ivresse de vivre doit faire chanter le cœur des hommes. Nous en avions fait la promesse à nos enfants ! Félix Leclerc, en précurseur, éclaireur et baladin, le chantait si bien : Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère, les soldats seront troubadours…

S’il reste une flamme que ce soit celle de l’amour, ce brasier ardent qui fera de nous de lumineuses étoiles pulsant et tendant leurs ailes de gaze et de nébulosité comme des passerelles…

Quelques ponts pour continuer à s’émerveiller encore et toujours de la vie. Poursuivre le chemin pour me rendre jusqu’à toi, mon ami, mon frère…

Des traits d’union pour relier l’impossible à l’improbable. Et continuer d’espérer en regardant le ciel.

Un soleil tel un sourire tatoué sur un nuage.

                                                               © Laurent BAYART

                                           30 octobre 2024

LIVRE/ « NOS RESILIENCES » UN LIVRE D’UNE BEAUTE EXTREME EN LIGNE DE FRACTURE.

       Je ne connaissais pas cette auteure contemporaine à succès, Agnès Martin-Lugand qui semble enfiler les best-sellers comme des perles sur un collier, et j’ai été subjugué par cette histoire simple mais immensément belle !

L’histoire ou plutôt la dramaturgie : Une famille harmonieuse, un couple bienheureux. Elle est galeriste et s’occupe de la promotion de « ses » artistes et lui, Xavier exerce l’empathique profession de vétérinaire, dévoué à ses animaux. Puis, tout bascule et sombre dans le chaos ou le K.O., avec l’accident de moto du mari. Terribles instants où l’homme se retrouve fracassé et meurtri en mille morceaux. Vie en pointillé, angoisse de la famille et d’Ava, l’héroïne de ce livre. Le couple part – lui aussi- en morceaux car Xavier refuse cette ligne de fracture et d’être entrainé dans cette irrémédiable chute. Où était passé le père aimant, drôle et attentionné ? Avait-il disparu dans l’accident ? Constance, La personne, qu’il a renversée se trouve dans le même hôpital dans un état très grave, violoniste, on ne sait pas si elle pourra à nouveau exercer sa profession…Un jeu de destruction et de haine aussi car le couple de protagonistes : Sacha, le mari de la victime et Ava se retrouvent dans les couloirs de l’hôpital pour d’improbables dialogues…Situations où les corps finissent par s’acoquiner en mal d’amour pour des instants à se rabibocher. Les extrêmes se touchant dangereusement…

Parfois, il nous arrive des épreuves dont nous n’avions pas idée mais qui nous redonnent, par un étrange jeu de « hasard », foi en la vie, en l’amour et nous remettent sur les « rails » : On s’est perdus tous les deux, on a oublié qui nous étions…On voulait juste survivre, même si on en paie le prix aujourd’hui…

Ce n’est -certes – pas écrit d’une manière littéraire et, souvent, parsemé de répétitions, mais les mots sonnent justes et vrais, nous touchent et nous émeuvent parce que l’amour y est toujours présent, comme un fil rouge. N’est-ce finalement pas l’essentiel, non ?

                                                   © Laurent BAYART

  • Nos résiliences, roman, d’Agnès Martin-Lugand, Michel Lafon, 2020.

LE SITE DE LAURENT BAYART AFFICHE SA CINQUANTE MILLIEME VUE DEPUIS SA CREATION !

Cocorico ! Mon site d’écrivain m’a annoncé hier qu’il a passé le cap des 50.000 vues ! Une belle fréquentation pour cette « maison » virtuelle qui présente mes activités de littérateur et de poète. Ce site existe depuis quelques années déjà et présente mes animations, activités, textes, coups de coeur, projets, livres, bibliographie etc…

Merci à Thibaud, mon fiston, le webmaster, qui l’a créé et conçu ! Une belle entrée et fenêtre sur le monde qui me permet de partager au quotidien mes activités d’écrivain et cette passion qui m’habite depuis 49 ans !

Et n’hésitez pas à vous abonner et à me suivre, c’est gratuit !

LIVRE / BERNARD CLAVEL LE CONTEUR ET RACONTEUR D’HISTOIRES.

       Bernard Clavel (1923-2010), écrivain et conteur hors-pair, nous manque cruellement aujourd’hui. Ce raconteur d’histoires, comme l’étaient Henri Troyat ou Gilbert Cesbron, par exemple, nous enchantait par son art de la narration. Là, où aujourd’hui nos littérateurs sont souvent des professeurs ou journalistes, ceux de jadis avaient exercé de nombreux métiers, de fonctionnaire au départ, il se fit journaliste, apprenti boulanger (La maison des autres),chroniqueur mais aussi « hercule » de foire comme il l’a décrit dans un de ses ouvrages.

J’ai toujours – pour ma part – un immense plaisir à lire et relire cet écrivain jurassien et notamment « Bernard Clavel, qui êtes-vous ? », entretien écrit avec la journaliste Adeline Rivard. Passionnant et instructif à souhait. Lui qui était né dans « une maison sans livres » adorait raconter des histoires : Simplement, lorsque je suis las de marcher, je m’assieds un moment devant une page, et je raconte avec la main au lieu que ce soit avec les lèvres. Il fut un antimilitariste viscéral : Ancien officier, mon oncle avait consacré le plus clair de son existence à se battre pour des frontières. Préserver les nôtres ou les reporter jusqu’au Rhin, en établir d’autres en Afrique ou en Asie, bref guerroyer et se faire trouer la peau pour un trait de carte.

Homme de la terre et des humanités, précurseur aussi, il ne cessait d’affirmer : que le progrès n’est qu’un moyen qu’il doit se soumettre aux hommes et non les soumettre. A l’heure de l’Intelligence Artificielle, il convient de méditer face aux dangers qui menacent désormais l’être humain ! 

Les messages et les écrits de Bernard Clavel demeurent d’une incroyable lucidité et modernité. Écrivain du labeur et de la vie qui prétendait -fort justement- que l’art est un domaine où l’apprentissage ne s’achève qu’au tombeau.

                                                   © Laurent Bayart

  • Bernard Clavel, qui êtes-vous ? propos recueillis par Adeline Rivard, Éditions J’ai lu, 1985.