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A PARAITRE / L’ANTHOLOGIE « DES RONDS DANS L’EAU »

 

COUV_1000TEXTES.p6 juillet 2016Merveilleuse aventure éditoriale pour Laurent Bayart qui va participer à l’anthologie préparée par Jean Humenry, auteur-compositeur et écrivain, qui sera éditée en septembre prochain par les Presses d’île de France à Paris. L’ouvrage intitulé « Des ronds dans l’eau » rassemble de nombreux textes d’auteurs connus, voire classiques, de tous horizons, qui parlent d’essentiel et de l’être humain.  Outre les quinze poèmes rédigés pour cet ouvrage, Laurent a également écrit la préface de cette anthologie dans laquelle de nombreux textes et chansons de Jean Humenry figurent. Il est également accompagné par la poétesse Sylvie Méheut. N’hésitez pas à commander ce livre, vivifiant en ces temps moroses !

  • Mille textes, Des ronds dans l’eau, de Jean Humenry, éditions Les Presses de l’Ile de France, éditions des Scouts et Guides de France, 13,70 Euros.
  • www.presses-idf.fr

BILLET D’HUMEUR / ACTE 37 /PROMENADE A L’ANGLAISE

J’aurais voulu me taire, faire comme si…Mais je me demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver là ? Feindre l’étonnement serait lâche et facile. On savait tous. Personnellement, Je portais en moi l’intime (et sombre) pressentiment qu’un tsunami sanguinaire allait sombrer sur nous dans les jours à venir… L’étrange calme avant le déferlement de la tempête. C’était l’été, l’insouciance, les vacances, le foot, le Tour de France, la météo des plages…Et puis, le bris de verre sur le pare-brise. Pourquoi ce besoin de fracasser des vies innocentes ? Pourquoi ce désir de mort et cette barbarie qui s’attaque aveuglément à chacun de nous. Une guerre qui ne dit pas son nom s’est installée au cœur de nos villes et villages. Les enfants aussi deviennent des cibles…Mais comment en est-on arrivé à ce point « mort » ?

Désormais, on pourra mourir pour rien, pour presque rien. Pour s’être baladé dans la rue. Pour avoir sifflé trop fort. Pour avoir voulu sortir avec sa copine. Pour avoir joué au touriste dans des rues pittoresques. Pour s’être rendu dans une église ou autre lieu de culte, et caetera.

Mourir fera partie de notre quotidien. Chercher son pain, c’est risquer sa vie. « Le risque zéro n’existe pas » fulminent-ils, un rien agacés. Bien sûr, bien sûr…

« L’été meurtrier », titre d’un film ; (mauvais) remake qui passe actuellement sur nos écrans (noirs).

J’aurais voulu me taire mais j’ai envie de hurler.

Qu’avons-nous fait de notre humanité ?

                                                                                                                    Laurent BAYART

 

 

LIVRE/ VOYAGE AU BOUT DE LA CHAINE… « PARTIR, SE RETROUVER »

 

imgres-1Des récits de bourlingue à vélo, il y en a aujourd’hui une pléthore en matière éditoriale, mais ce Vosgien un peu farfelu, un rien charmeur et tête brûlée, sort des sentiers – ou plutôt des routes – battus…

Michaël Pierré a quitté ses Vosges (Fraize) en septembre 2005 pour courir le vaste monde à bicyclette jusqu’en juillet 2007, avec au compteur, un total de 53.500 kilomètres parcourus, soit 120 ou 130 kilomètres par jour en moyenne…Oups !

L’intérêt de l’ouvrage et sa faiblesse, réside dans le fait que l’auteur a quasiment laissé en l’état ses notes, non expurgées ni sujettes à censure et souvent sans corrections, avec –tout de même de grosses fautes et erreurs, et moult répétitions…Mais, nonobstant ces réticences, ses carnets de route nous permettent de le suivre jour après jour et – en quelque sorte – de l’accompagner à travers ses pérégrinations.

En manière d’anecdotes, on notera que la première crevaison intervient après 14.000 kilomètres à Udaipur, dans le Rajasthan, en Inde. Bravo les pneus ! (schwalbe) L’impénitent voyageur signale ainsi que la Chine avec ses Mac Do et autres KFC ressemble aujourd’hui à n’importe quelle grande ville occidentale…Marrant aussi lorsqu’il avoue parler souvent tout seul, sur son vélo…Solitude du cycliste faisant le constat : La mappemonde qui se trouve sur le mur de ma chambre bien sûr. Aujourd’hui encore elle produit sur moi le même effet, à la différence que je peux maintenant associer des gens et des paysages à un certain nombre de pays…Et puis, faisant référence à l’Amérique, Michaël Pierré analyse : Alors qu’en Amérique Latine par exemple, les villes se déploient autour d’une belle place centrale (où l’on retrouve souvent une église), le tribunal est très souvent le cœur de la petite ville ou de la ville moyenne des Etats-Unis ! Bref, la justice vaut bien une messe…

A noter aussi que notre ami évoque le fameux « mur » qui intervient – à l’image du marathon – au bout de 7/8 mois passés à l’étranger. Le mal du pays en quelque sorte…

Et puis, à force de rouler, notre sportif émérite en arrive – philosophe et sage – à cette formule que je trouve très belle : La vie est comme une boite vide qui nous est offerte à la naissance. On peut la garder vide, la remplir de boulons ou de cailloux, ou même de merde, ou bien la remplir de trésors…

Au final, ces notes de voyage sont tout à fait passionnantes et nous font tourner autour de cette mappemonde qu’il a désormais su apprivoiser.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Partir, se retrouver de Michaël Pierré, Jérôme Do Bentzinger Editeur, 2009.

 

LAURENT BAYART DANS LE NUMERO D’ETE DE LA REVUE ALSACIENNE.

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Le numéro d’été de la Revue Alsacienne de Littérature est placée sous le signe des « Mystères ». Une belle publication qui sort – ces temps-ci – son cent-vingt cinquième opus…Une longévité rare dans le domaine des publications littéraires, d’autant que celle-ci se veut « triphonique », c’est-à-dire en langue française, allemande et alsacienne.  Dans ce numéro, Laurent publie plusieurs critiques et notes littéraires des ouvrages de : Christiane Meiss, Martin Adamiec, Albert Strickler, Sophie Marchal, Claude Luezior et sur la revue « Saraswati » de Sylvaine Arabo. A noter aussi, un beau texte signé Claude Luezior sur le livre de chroniques de Laurent Bayart « La prière du sage », paru aux éditions Orizons à Paris, cette année.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 36 / LE TEMPS DES BOUCHERS OU L’ETE MEURTRIER ?

On a pourtant tout essayé pour se changer les idées : un tournoi de foot européen entre millionnaires du ballon en cuir au mois de juin, mais la castagne et la baston entre supporters sur la Cannebière ont laissé pantois plus d’un observateur…Les images de cette ivresse de violence entre Russes, Anglais et Marseillais se sont gravées dans les rétines exorbitées par tant de crétinisme absurde. Et puis, on s’est mis à penser –en sifflotant – à ce Tour de France qui commence à prendre ses marques au mois de juillet, et…patatras…des bombes, de kamikazes et autres bouchers ont fait jouer de la poudre dans les allées d’un aéroport…La barbarie s’invite dans les étapes des courses cyclistes. Décidément, les séides du désastre ne respectent plus rien. Même Nacer Bouhanni, le sprinter vosgien a dû déclarer forfait à cause d’un coup de poing.* Et la trêve des confiseurs du sable fin de l’été ? Les vacances…

On nous annonce des pelotons de policiers pour sécuriser les quelques trois mille kilomètres du parcours de la Grande Boucle…Oups…El Diablo va avoir du mal à courir après les cyclistes dans les rampes des Alpes ou des Pyrénées ! Dès fois qu’il cacherait une ceinture d’explosif dans son collant…

Et puis, v’là qu’on annonce de nouvelles Olympiades dans le pays du bois de braise dominé par la crise et une certaine morosité politique… « Du pain et des jeux » afin d’oublier les turpitudes du quotidien. Que les jeux du cirque commencent et faites entrer…les gladiateurs ! Actualité (des) oblige, le sang doit couler sur les Spartiates du muscle. Vraiment, c’est affligeant, le monde est décidément dans la Daech…

  • Aïe, il s’est blessé dans une bagarre à son hôtel… (il est boxeur durant son temps libre !)

Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR / ACTE 35 / ALLUMEZ LE FEU OU METTEZ DES ETOILES SUR LES ROUTES !


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Après les ballerines millionnaires des rectangles verts, les footeuses chochottes des surfaces de réparation, les frasques de la barbaresque « hooliganique », ainsi que les aficionados de la baston, et avant les grandes Olympiades du pays de la Pétrobras et du pau brasil, place aux géants de la route et aux flambeurs de macadam : les coureurs cyclistes du Tour de France !

Oui, Messieurs dames, la Grande Boucle va de nouveau investir nos paysages et la magie du Tour de France (préparez l’hélico pour les vues aériennes sur les sites patrimoniaux de nos campagnes) envahir nos routes et nos écrans. Et ne me parlez pas des sempiternels « problèmes » de dopage ! Vous voulez plaisantez ? Vous avez vu la situation de l’athlétisme, du rugby, du tennis (Et oui !) et de bien d’autres disciplines encore ? Ah, monsieur Armstrong, ils me font bien marrer!

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Les cyclistes sont des petits joueurs en comparaison, et leurs salaires des pailles à côté des paillettes du football. En ces temps troublés, glauques et tourmentés, chacun a besoin de réinvestir ses rêves et de se sortir la cervelle d’une boîte crânienne pleine d’idées noires…Ici, nul besoin de connaître le nom des coureurs, ni d’aimer le cyclisme pour venir s’installer sur les bas-côtés de la route et d’attendre ainsi, pendant des heures, la venue de la caravane publicitaire puis des « forçats de la route ». On appelle cela une fête. L’écrivain Louis Nucéra parlait de « Noël en juillet ».

Alors, même sous le feu de l’état d’urgence et des menaces des bouchers du terrorisme, ne gâchons pas notre joie et notre enthousiasme. Le vélo est sport populaire par excellence alors, que la fête commence enfin avec l’été…

Et prenez votre bicyclette comme un talisman qui vous protégera des oiseaux de mauvais augure…qui annoncent déjà que cette année encore, ce n’est pas un « petit Français » qui gagnera le Tour. Sans blague ! Qu’en pensez-vous Monsieur Hinault ?

                                                                                                                  Laurent BAYART

photos de Claire-Elise Bayart

SEANCE DE DEDICACES AU COLLEGE DE VENDENHEIM.

Aujourd’hui, jeudi 30 juin à 16h30, Laurent Bayart se prêtera à une bien sympathique séance de dédicaces qui aura lieu au collège « La Pierre Polie » de Vendenheim, (1, rue du Vignoble), lors de la remise des prix aux élèves méritants de 3ème. Des ouvrages de Laurent, voilà une belle récompense pour conclure l’année scolaire ! Merci à Patricia Chabas l’instigatrice de cette séance de dédicaces qui sort de l’ordinaire.

DES POEMES DE LAURENT REMARQUES…

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Trois poèmes inédits de Laurent Bayart, écrits à l’occasion de la prochaine édition du festival Summerlied qui aura lieu cet été, ont été remarqués par le jury du Prix Patrick Peter animé par Olivier-Félix Hoffmann. Cela lui fait d’autant plus plaisir que Laurent a très bien connu le poète disparu trop jeune qui fut un ami et un collaborateur de la revue L’Encrier. Patrick Peter avait publié, dans les années quatre-vingt plusieurs recueils de poésie sur le thèmes des « Oppositionnels ». Merci à Olivier-Félix Hoffmann d’avoir perpétué la mémoire de ce poète si attachant.

LAURENT BAYART VERY « HAPPY’CYCLETTE » !

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Amis du vélo, de la bicyclette ou de la petite reine, à ne pas louper (sous aucun prétexte, à part une crevaison…) l’exposition « Happy’cyclette » organisée par le Conseil Départemental dans le Hall de l’Hôtel du Département, Place du Quartier Blanc à Strasbourg. L’inauguration aura lieu le 28 juin à 18h. Sera présentée une douzaine de tableaux sur le thème de la piste cyclable, textes originaux rédigés par Laurent. Toutes les facettes de la piste seront ainsi évoquées.  Une exposition des photos de Michel Friz , photographe-cycliste, sera également proposée. Bref, le vélo dans tous ses états !

Cette exposition vous permettra d’emprunter la piste cyclable d’une manière ludique jusqu’au 30 septembre.  Alors, tous en piste !

FOCUS/ PORTRAIT / NICOLE DOCIN-JULIEN, UNE VOIX QUI CONTE POUR CHACUN DE NOUS.


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Conteuse depuis 1996, Nicole Docin-Julien promène son imaginaire, sa voix et sa présence au gré des spectacles et des festivals. D’une générosité rare, la comédienne avoue : « Conteuse, c’est un bonheur déguisé en métier. Les contes sont pour moi paroles de mystère, beaux secrets endormis. Je bois à leur source et vis de leur poésie… » Et voilà qu’elle tisse les paroles, qu’elle écrit avec sa voix sur le drapé du silence, qu’elle habite de ses personnages, de ses fantasmagories et de ses décors. Mais elle ne se contente pas  d’offrir le « divertissement » d’un spectacle, elle intervient aussi dans des unités de soins palliatifs et mène de nombreuses actions de proximité dans le domaine de l’environnement, de la solidarité, de l’éducation ou encore de la défense du patrimoine culturel…

Elle a aussi fondé le festival « Couleurs Conte »* qui fête ces prochains jours sa 10ème édition et qui aura lieu du 24 juin au 3 juillet prochains, manière de porter l’art de l’oralité dans les quartiers de la ville.

Oui, avec Nicole on aime sans compter mais en contant…de merveilleuses histoires, et – en ces temps un peu tristounets et désabusés – notre société en a bien besoin !

                                                                                                                      Laurent BAYART

Pour tous renseignements : 03.88.23.27.54. ou couleurs-conte.frcesttoutunart@free.fr