Avec la complicité de Gustave,
Garder le goût de la fête en nos têtes, laisser nos cheveux être saupoudrés par le parmesan de quelques petites étoiles de confettis venus mettre des arpents de ciel sur notre cuir chevelu. Carnaval des mots qui volent, insouciants, essaimant le bonheur de l’instant présent, comme si l’éternité avait décidé d’enfiler quelques masques vénitiens pour nous emporter sur sa gondole dans les canaux en labyrinthes magiques de Venise.
Ivresse de se laisser kidnapper par Pierrot et Colombine ou par la fée Mélusine. Cavalcade de liesse qui nous offre une parenthèse joyeuse dans nos vies. Retrouver nos âmes d’enfants et se moquer des sorcières et de leurs balais ainsi que des monstres de pacotille qui tirent la langue aux spectateurs…
Faire un pied de nez aux monstres du quotidien et aux muses aveugles des faiseurs de guerre qui menacent le monde.
Serpentins d’allégresse de cette vie qui vient chanter dans les rues, telle une délivrance.
Retrouver le goût de la fête avec des cotillons d’étoiles dans nos cheveux.
Le coeur chaviré par les joies d’un simple sourire de temps enfin apaisés, les rayons du soleil ouvrant les portes de nos âmes.
© Laurent BAYART
19 février 2025