Tous les articles par Laurent Bayart

LAURENT BAYART DANS LE DERNIER NUMERO DE LA REVUE « FLORILEGE ».

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Laurent BAYART a publié un texte dans le numéro 161/ décembre 2015 de la revue bourguignonne « Florilège », dirigée par l’écrivain Stephen BLANCHARD. C’est l’article intitulé « Aimer avant que le ciel ne ferme ses rideaux » qui a été édité.

 * Florilège, N°161/ décembre 2015, Stephen Blanchard, 19, allée du Maconnais, 21.000 Dijon.

UN TIMBRE VENU PAR LA POSTE…

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Un merci ému et chaleureux rendu ici à un lecteur de « A pleins poumons », résidant à Haguenau, qui – touché par la lecture de ce récit d’un enfant tuberculeux – vient d’adresser une belle carte, avec le timbre « vintage » de la campagne contre la tuberculose : Tuberculose dépistée / contagion évitée », vignette émise en 1964 et 1965, année où Laurent Bayart se trouvait justement à Briançon en sanatorium…René Schaeffert écrit : Dans votre livre « A pleins poumons, j’ai lu qu’il vous manquait un timbre « antituberculeux », année 1964/1965…/…Merci pour toutes ces bouffées de fraîcheur, d’optimisme et d’auto…pardon ! de Vélodérision que vous distillez sans parcimonie dans notre monde de nécessiteux. Merci René pour cet envoi qui a réchauffé le coeur de cet enfant bousculé par la vie.

LIVRE / COMME UN POLAR AU ROYAUME DU CYCLISME OU PIERRE BALLESTER BALANCE !

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Pierre Ballester est journaliste sportif. Prix Blondin en 1994, il enquête depuis une quinzaine d’années sur les affaire de dopage. Autant dire qu’il connaît bien son sujet ! Parmi son tableau de chasse, on peut signaler : L.A. Confidentiel : les secrets de Lance Armstrong.

Paru en 2013, son livre Fin de cycle, Autopsie d’un système corrompu constitue une enquête fouillée et fournie sur le monde hallucinant du dopage et de son corollaire le business. C’est un véritable roman noir ou polar que l’on tient entre les mains, ou le sport et le cyclisme ne constitue qu’un décor en carton-pâte. Sont évoqués le procès Festina, les Sepp Blatter de l’Union Cycliste Internationale, évidemment le système Armstrong « Arm strong » – bras long », l’incroyable machinerie mise en place où dirigeants, coureurs et politiques baignent dans le cambouis jusqu’aux…bras ou plutôt jusqu’aux mollets…Et puis ce terrible constat sans appel : De 2000 à 2012, huit des treize dernières éditions du Tour d’Espagne ont été remportées par des coureurs convaincus après coup de dopage…/…Le Tour d’Italie en présente dix sur treize possibles ! Et le Tour de France ? Même score, dix sur treize ! En prime, vingt des vingt et un coureurs qui ont piétiné les podiums sous l’ère Armstrong sont encalminés jusqu’à la glotte…Bon, on arrête le massacre à la chaîne (titre du livre de l’ancien soigneur (Willy Voet) de Festina !) et on se tape un morceau de Cochonou…en regardant passer les seringues au bord des routes. Après, on admire les beaux paysages de France racontés par Eric Fottorino, le successeur de Jean-Paul Ollivier.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Fin de cycle – Autopsie d’un système corrompu – de Pierre Ballester, Editions de la Martinière, 2013.

LAURENT BAYART DANS LE NOUVEAU NUMERO DE LA REVUE ALSACIENNE DE LITTERATURE.

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Placé sous le thème des « musiques », le nouveau numéro de la Revue Alsacienne de Littérature vient de paraître (n°124). Laurent Bayart a publié trois textes inédits sur ce thème, et plusieurs notes de lecture consacrées aux ouvrages de Sophie Marchal, Nicole Piquet-Legall et Claude Luezior. En outre, deux très belles critiques sur « A pleins poumons » et « Tous en piste ! (cyclable) » de Laurent, édités cette année, ont également paru.

LIVRE / LE RAVISSEMENT D’UN CONTE EGYPTIEN.

 

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Il y a un peu du ravissement et de la magie des contes des Mille et une nuits, ainsi que des récits bibliques, dans ce livre d’un auteur égyptien Ahmad Aboukhnegar « Le ravin du chamelier ». Publié d’abord au Caire en 2008, il est repris et traduit par Actes Sud/ Sindbad en 2012. Ici, l’on nous parle de caravane bédouine errant dans le désert, puis d’un ravin, lieu mythique et mystérieux – telle une oasis – qui ensorcelle les personnages de ce livre. Serpents, djinns, bergers et chameliers s’entrecroisent dans un monde devenu mythologique. On appréciera la finesse et la poésie d’un récit qui s’apparente tantôt à la fable, tantôt au conte populaire et aussi à la geste philosophique. Un dépaysement garanti que cette entrée dans l’abime inspiré de ce ravin, où l’univers semble inventer une manière de cosmogonie.

* Le ravin du chamelier de Ahmad Aboukhnegar, traduit de l’arabe par Khaled Osman, Actes Sud/Sindbad, 2012.

PREFACE DE LAURENT BAYART DANS « CONFIDENCES FORESTIERES » DE CHRISTIANE MEISS.

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Laurent BAYART a rédigé la préface du très beau livre de Christiane MEISS qui paraît ces jours-ci : « Confidences forestières,  – à l’écoute du vieux chêne -« .  L’ancienne présidente de la Société des Ecrivains d’Alsace et de Lorraine, aquarelliste et écrivain, ressent un profond attachement au monde de la forêt qu’elle respecte de toute son âme. Cette fille de garde-forestier l’aime avec des yeux d’enfant et s’émerveille de chaque instant passé dans ce paradis vert. Elle sait poser son regard ébloui sur une nature qui ne cesse de l’enchanter. Un ouvrage somptueux, à découvrir, parce que rempli de vibrations d’amour. Ce livre « crisse délicieusement comme si on marchait sur des feuilles mortes, humus et autres brindilles… »

  • Confidences forestières, – à l’écoute du vieux chêne – de Christiane Meiss, Jérôme Do Bentzinger Editeur, 2015.

LIVRE/ CHI LI ET SON COUP LITTERAIRE GRACE AUX COUS DE CANARD…

imgres Pour une fois, le nom de cette romancière chinoise est facile à retenir : Chi Li ! Est-ce sa date de naissance : 1957 ou la photo marrante du vélo et de son cycliste en couverture ? En tout cas, ce livre intitulé « Le Show de la vie » a tout de suite titillé ma curiosité…

Ce roman, écrit avec bonne humeur, nous raconte la vie mouvementée d’une femme appelée Célébrité –clef de voûte – de ce quartier populaire et emblématique de Bon-Augure, aux odeurs de soja puant frit, situé dans la ville de Wuhan. Héroïne en espèce de mère Thérèsa des nuits déjantées de cette rue, où artistes et vendeurs à la sauvette font exploser cette (sympathique) cocotte minute. Ainsi, porte-t-elle à bout de bras un frère drogué et soutient amis et familles…Elle tient un étal de cous de canard qui fait sa renommée ! La narration se déroule avec fraîcheur et une indéniable qualité littéraire, où les bons mots ne manquent pas : La plus grande faiblesse chez les artistes, c’est de confondre éternellement la scène et la vie…Des tas de personnages se côtoient dans cette rue improbable où les rendez-vous sont des moments d’humanité et de philosophie : Les endroits où l’on boit remplissent la même fonction que ceux où l’on joue : ce sont des lieux où il faut rivaliser de finesse, de courage et de combativité…

On y apprend, suite au succès de ce livre, que les cous de canard sortis tout droits de l’imagination de la romancière sont devenus la spécialité du lieu, et qu’on vient désormais les déguster des quatre coins de la Chine !

A défaut d’un couac, cet ouvrage a constitué un sacré… coup littéraire !

Laurent BAYART

* Le Show de la vie de Chi Li, éditions Actes Sud, 2011.

LAURENT BAYART DANS LA SELECTION FINALE DU PRIX NATIONAL « LES SOLEILS DE NUCERA »

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Laurent Bayart fait partie des quatre finalistes du prix littéraire national « Les  Soleils de Nucéra » pour son ouvrage « A pleins poumons ». Sorti au printemps chez Andersen, le récit de Laurent continue de faire son petit bonhomme de route…Ce prix de littérature sportive, très prisé, existe depuis une quinzaine d’années, décerné par un jury de personnalités prestigieuses. Le lauréat sera désigné en mars prochain et présenté sur l’un des podiums de la célèbre course cycliste Paris-Nice…

LIVRE / LES TROUS NOIRS D’UNE VIE…

imgresIl n’est jamais facile de vivre dans l’ombre d’un génie, en l’occurrence celle du célèbre physicien britannique Stephen Hawking, « l’héritier d’Einstein ». Le livre biographique, de son ex-femme Jane, pose un éclairage attachant sur une épouse amoureuse d’abord, qui prend ensuite le statut d’infirmière dévouée et enfin se métamorphose en véritable Mater dolorosa en se sacrifiant, jour et nuit, pour Stephen. En effet, l’existence du jeune couple bascule lorsqu’on détecte une maladie paralysante incurable, connue sous le nom (savant) de syndrome latérale amyotrophique.

La maladie commence alors à ronger les fonctions nerveuses du jeune homme, réduisant peu à peu son existence à un brouillon de vie, même si son activité intellectuelle reste foisonnante. Dans ce livre de mémoire, Jane raconte, avec pudeur et beaucoup de tendresse, son sacrifice, car elle devra mettre entre parenthèse ses études médiévales et ses activités de choriste. Il y a de l’humour, de la compassion et un indéfectible attachement à l’homme qui ne cesse d’être hanté par le concept des trous noirs dans l’espace. Habitant à Cambridge puis en Amérique, elle fera le récit de ses années de galère où ils durent chercher des financements, alors que le scientifique croulait déjà sous les reconnaissances, les honneurs et les médailles…

Elle nous avouera aussi que le génie, devenu handicapé et totalement dépendant, deviendra un véritable tyran vis à vis de cette femme qui se dévoua pour lui…Aussi, le divorce fut inévitable au bout de vingt cinq ans de vie partagée.

Avec noblesse, cette femme éreintée nous raconte ce chemin de croix mais aussi quelques anecdotes croustillantes sur un Stephen Hawking qui se prit les roues dans le tapis dans les salons de la reine d’Angleterre, fut un trompe la mort lorsqu’il conduisait encore, mais aussi le mépris et l’indifférence qu’elle rencontra dans la cour de cet homme d’exception.

Et puis, au détour d’une page (il y en a tout de même 440 !), lorsque Stephen tombe dans le coma dans un hôpital Genevois, elle écrit : « Cette nouvelle bouleversante nous plongea dans un trou noir ». Un comble, non ? A moins que cela soit le couronnement d’une œuvre éponyme ?

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Ma vie avec Stephen Hawking, une merveilleuse histoire du temps, de Jane Hawking, Editions Terra/Nova, 2015.

 

LAURENT BAYART AU SALON DU LIVRE DE SOUFFELWEYRSHEIM

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Fin d’une saison chargée pour Laurent Bayart, qui termine sa quarantième année d’écriture (1975). Le poète-cycliste, posera son vélo, le temps d’un week-end, et sera samedi (14-18h) et dimanche (10h-18h) les 28/29 novembre, au Salon du livre de Souffelweyersheim (Espace Sportif des 7 Arpents). Dédicaces et rencontres avec ses lecteurs. Venez nombreux pour le dernier rendez-vous de l’année !