Archives de catégorie : Blog-Notes

BILLET D’HUMEUR / ACTE 92 / ASSIGNES A RESIDENCE OU LA (SOMBRE) VICTOIRE DU SEDENTAIRE.

@ photo de Némorin, alias Erik Vacquier

Situation inédite, extra-ordinaire comme dans un film catastrophe, sauf que…Nous voilà assignés à résidence, domicilié chez nous, confinés et réduits à un huis-clos où tous les événements, rendez-vous, manifestations, rencontres, visites…se retrouvent en mode annulations et reportées aux calendes… grecques ! Il ne se passe par une journée sans que l’actualité nous étouffe de ses oxydantes et anxiogènes nouvelles. Et ce chiffre effroyable des décès en Italie…Comme une guerre qui ne dit pas son nom, un conflit dans l’infinitésimal du monde microbien. Et pourtant, le printemps est là, trompeur à souhait pour nous inviter à faire la fiesta, à sortir et aller donner de grandes bourrades sur les épaules des amis et des passants ! Que nenni, le virus vous mordra illico presto ! Et vous fera tousser, la mort dans l’âme.

Confiner, le Petit Robert nous le précise bien :Toucher aux confins, aux limites d’un pays…Nous voilà donc chez nous, dans notre territoire sacré, dans l’herbe folle du jardin ou sur le tapis persan (super, une évocation au voyage !) ou le cuir « vachement » confortable du salon en mode pause (qui dure). Voilà que nous sommes invités à rester sagement derrière notre paillasson. Barbelés à ras du sol de la frontière.

Voici venu le temps béni pour les sédentaires invétérés. Plus besoin de justifier son refus lorsqu’on leur propose un voyage ! Chez moi c’est un pays buissonnier, confins dont je ne connais pas encore toutes les routes et sentes…

Le monde est à notre porte. Il suffit simplement de l’ouvrir de l’intérieur.

                                                                           copyright Laurent BAYART

                                                                                22 mars 2020

LIVRE / ESPECE DE VIEUX SCHMOCK OU LE DERNIER LIVRE DE FRANZ-OLIVIER GIESBERT.

Ce nouveau livre de l’écrivain-journaliste Franz-Olivier Giesbert pose cette question essentielle qui ne cesse de tarauder les historiens depuis tant d’années :Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi tant d’Allemands « bien », respectables, avaient pris à la légère la montée du nazisme tandis que les Juifs tardaient étrangement à fuir. 

L’écrivain raconte, avec son talent habituel, cette lente montée d’Hitler, en reconstituant le fil des événements à travers quelques personnages clefs dont Elie Weinberger, (qui côtoya le Furher), Karl Gottsahl, Elsa, Lila et d’autres, emportés par ce maelstrom où le hasard n’a finalement rien à voir. Agé de vingt-cinq ans, cet Hitler était un personnage étrange, embarrassé, pas causant. Tout, sur son jeune visage, pendouillait comme du vieux linge…Giesbert nous précise aussi –contrairement à ce qu’on pourrait penser – que Hitler n’a pas été porté par le raz-de-marée qu’ont décrit, les réécriveurs de l’histoire. Contrairement à un mythe bien ancré, jamais le parti nazi n’a été majoritaire en Allemagne…Passionnant, ce livre qui se lit d’une manière romanesque, bien que suivant à la trace l’histoire. On voyage dans cette monstruosité qui se construit et qui ne dit pas encore son nom, à laquelle beaucoup ont collaboré sciemment ou non. Karl, l’un des personnages résume bien cette ascension : J’ai sympathisé avec lui pendant la Première Guerre../..tout en reconnaissant son talent oratoire, son éloquence quasi mystique, je l’ai toujours sous-estimé. D’abord, j’ai pensé qu’il était trop bête pour arriver au pouvoir…/… On ne se méfie jamais assez des imbéciles. 

Quant au mot Schmock, il s’agit tout simplement d’une insulte dans la langue yiddish.

                                                                           @ Laurent BAYART

Le Schmock , roman, de Franz-Olivier Giesbert, Gallimard, 2019.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 91 / CHERCHE FIGURANTS POUR FILM CATASTROPHE.

le virus fait son cinéma mais c’n’est pas du cinéma ! (photo de @ Némorin, alias Erik Vacquier)

Hallucinant scénario, de jour en jour, un château de cartes s’écroule devant nous. La faute à qui ? Au domaine de l’infiniment petit, du microméga comme aurait écrit si bien Voltaire, d’un virus le corona (la « couronne » mortuaire ?) qui vient faire vaciller le monde entier et nous plonge dans un indescriptible chaos qui commence- doucement – à dire son nom… ? Et ce quatrième jour de confinement à la maison, comme un arrière-goût d’amertume dans la bouche. Une troisième guerre mondiale sans explosion, sans déflagration atomique…sauf qu’un minus de virus a mis, sens dessus, sens dessous, les organismes humains ! Les rues sont vides. Tout est déserté, dévasté…La pandémie ébranle déjà un monde vacillant qui n’en croit pas ses thermomètres ! Les êtres humains sont donc bien devenus fous ! A piller les magasins et emmagasiner des tonnes de papier hygiénique ! 

Nous voilà plongés dans un décor/ travelling de cinéma sauf que…Messieurs/dames, on cherche des figurants pour un film catastrophe. Vite, dépêchez-vous d’envoyer votre CV (costaud virus!) sans tarder ! Le directeur de production recrute ! Film apocalypse dont la sortie à l’écran est immédiate, quasi en temps réel, serait-on tenté de dire…

Non, Messieurs/dames, vous ne rêvez pas et n’êtes plus simples spectateurs mais bien acteurs !  Silence, on tourne et restez à plus d’un mètre, en version sous titrée et masqués, de préférence ! Confinés dans un film décidément bien trop noir…Pourvu que le mot fin ne vienne pas s’inscrire trop vite sur nos écrans !

                                                                            copyright Laurent BAYART

                                                                                20 mars 2020

BILLET D’HUMEUR / ACTE 90 / VOS YEUX FILENT AU GRE DE L’ONDE…

photo de Marie Bayart (Camille et Jules, pensifs)

Vos yeux filent au gré de l’onde. Enfants-songeurs, enfants-rêveurs, vous pensez peut-être au monde que vous allez façonner demain ? De quoi sont faits vos rêves ? Laissez-moi, un instant, oh, juste un instant, entrer dans vos songes, m’y glisser. Petits, préservez comme la prunelle de vos yeux la beauté et l’intégrité de ce monde enchanté, le ballet des poissons qui vagabondent dans l’eau, les libellules, ballerines bleues des eaux, les grenouilles danseuses étoiles des nénuphars…O, soyez plus sages que nous qui avons tout saccagés ! Gardez précieusement l’écrin de cette verte planète qui chante pour vous la chanson de l’instant précieux. 

Peut-être pensez-vous à tout cela en ce moment fixé par l’oeil de la photographe ? Moi qui vous écoute de loin…je perçois le chuchotement de votre regard. Elle est si belle et propice à la sérénité, cette virgule d’eau brunâtre et verte, respiration d’un petit arpent de forêt…Oui, le monde vous appartient déjà. On vous en donne la clef. Nous qui avons été incapables d’avoir la sagesse de l’enfant et la folie de l’amour pour construire un monde meilleur.

Nous aurions dû avoir des volées de moineaux dans nos cœurs au lieu de froides calculettes…

                                                                             copyright laurent BAYART

                                                                                17 mars 2020

photo de Marie Bayart

BILLET D’HUMEUR / ACTE 89 / APO-CUL-YPSE NOW

A force de prévoir des scénarios catastrophe, à grands coups de bombes atomiques et autres docteurs Folamour, nos grands prévisionnistes de l’apocalypse n’ont pas vu venir l’infinitésimal du monde microbien des virus, une autre manière de guerre (des scientifiques apprentis sorciers ?) et qui se répand à la vitesse d’une trainée de poudre. Il aura suffi ce grand tohu-bohu sanitaire venu de Chine pour faire basculer le monde dans un surprenant chaos, une onde de choc à faire tousser toute la planète et à affoler les thermomètres du monde entier. Et voilà, que tout s’enraye, se dérègle, les bourses s’effondrent, les hôpitaux se remplissent, les poignées de mains se figent, les visages se masquent, les sourires se crispent…Et voici que les caddies de supermarchés deviennent obèses et boulimiques. Ils se remplissent comme dans un film de guerre. Et il paraît que le papier toilette, autrement dit le pq, connaît un succès incroyable qui frôle l’hystérie, la diarrhée de la bêtise en quelque sorte ! L’apo-cul-ypse now serait-on  tenté de pasticher. On n’en sourirait presque si cela n’était pas tout simplement pathétique…incroyable ânerie humaine.

 Finalement, l’homme est probablement le plus grand…virus de la planète. Le père Ubu n’est pas mort. Mieux, en ces temps de pandémie, c’est le seul à se porter comme un charme !

                                                                   copyright Laurent BAYART

                                                                       16 mars 2020

LIVRE/ MONTEE AU FILET JUSQU’AU BOUT DE LA NUIT.

Bon, honnêtement, je ne suis pas trop fan de tennis mais ce petit bouquin d’un aficionado de Rodgeur, complètement déjanté à haut débit et totalement illimité, m’a séduit. Opuscule, quasi livre de poche, Roger Federer jusqu’au bout de la nuit  est un ouvrage sur-vitaminé qui vous souffle dans la nuque un courant d’air vivifiant. Bref, une déflagration de bonne humeur ! Ce jeune journaliste lorrain, animateur télé et chroniqueur, en plus d’être papa, pose la lancinante question: est-ce qu’un match de Federer justifie de décaler d’une heure le biberon matinal d’un nourrisson ? Et comme on dit, la réponse est déjà contenue dans l’interrogation. Il ne loupe aucune retransmission même en plein milieu de la nuit lorsque son héro en raquettes fait ses gammes à l’autre bout de la planète. Et notre ami ne cesse de jouer avec le feu, dans le brasier d’une vie familiale intense, il jappe quasiment le baptême de sa fille en ayant constamment un œil (pas le mauvais !) sur les échanges « tennismatiques » du prince helvète de la raquette. 

Et, au final, ce petit livre aux feuillets parsemés de sable rouge se révèle être un vibrant hommage à sa « bienveillante » épouse : Quelle compagne accepterait de perdre sa matinée du jeudi 27 janvier 2005, posée sur la chaise en plastique d’un modeste resto asiatique paumé dans la dernière galerie d’un centre commercial lambda à mater deux gugusses se renvoyer une balle jaune sur un court vert pendant plus de quatre heures ?

Les femmes mariées à des passionnés sont des trésors de patience, nonnes tibétaines et sages hindoues, qu’on se le dise !

                                                                   @ Laurent BAYART

Roger Federer jusqu’au bout de la nuit  de Arnaud Caël, éditions Andersen, collection Sportitude.

LIVRE / UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE HAINE, COINCEE ENTRE VICTIME ET BOURREAU DANS L’ENFER D’UN CAMP NORD COREEN.

A première vue, on pourrait penser que ce livre publié par la coréenne du Nord Kim Yu-kyeong (un pseudonyme afin de protéger sa famille qui vit encore au pays), transfuge qui s’est réfugiée en Corée du sud, est un récit sur les camps situés dans ce pays asiatique « hermétique), ben non ! En tout cas, pas que…

Cette histoire, passionnante et haletante, commence –suite à leur arrestation à Pyongyang – au fin fond d’un camion/panier à salade de Wonho et de son épouse, musicienne. Le camp de l’humiliation raconte cette descente en enfer d’un couple arrêté et qui finit par se déchirer, se désarticuler et se haïr. Narration en forme de huis clos entre trois personnages phares : Han Wonho (le mari), Chae Min-kyu (l’amant, garde chourme, qui n’est autre qu’un sinistre Bowiwon,membre du Bowibu,services secrets du pays), et Su-ryeon, l’épouse.  Le kapo reconnaissant la prisonnière dont il était amoureux dans la vie civile…L’existence, ou plutôt l’enfer, s’organise dans ce camp de travail où les détenus sont humiliés quotidiennement. Wonho le sera doublement en étant cocufié par son épouse. Un enfant naîtra (Seon-pung), dans les limbes du doute, monstre et petit angelot. Les jours sont tellement fatigants qu’ils oublient que le temps continue à couler ; ils ont l’impression qu’il s’est immobilisé complètement ; à force de travailler d’arrache-pied…

On pense que la mort et le suicide achèveront la destinée de ces personnages, mais, suite à son évasion rocambolesque, le « mari » devenu conférencier en Corée du sud verra les ombres de son passé surgir pour laisser aux lecteurs un épilogue – finalement – plein de suspens, de rebondissements et d’amour. Un sentiment  que l’on n’aurait jamais imaginé ressentir au fil de ce récit, à la fois cruel et plein d’espérance. Tout simplement sublime. Une belle leçon que la vie nous donne, comme quoi la haine n’a pas  forcément toujours les derniers maux.

                                                                                    @ Laurent BAYART

Le camp de l’humiliation de Kim-kyeong, roman traduit du coréen, Editions Picquier, 2019.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 88 / LE CORONA MERDICUS VIRUS.

          Et tout d’un coup, comme une trainée de poudre, venue de Chine, un machin bidule viral nommé corona virus (dont le nom proviendrait de la couronne qu’ont les protéines qui les entourent) vient jeter l’effroi dans les chaumières qui se mettent à toussoter. C’est le branle-(très)bas-de-combat, voilà la peste noire du Moyen-Age qui ressort du permafrost des terres de l’antarctique, le châtiment divin qui nous tombe sur le râble, l’apocalypse et la troisième guerre mondiale qui se déclarent, sous forme d’une armada de bactéries microscopiques ! Et patatras, personne n’ose plus sortir de chez lui. On sort la bouche bâillonnée, protégée comme si on participait à une cavalcade médicale en blouse blanche. L’impolitesse vous fait grimper la température car le quidam ne serre plus les pinces aux amis qu’il croise, principe de précaution ! Plus de bisous. Nos lèvres portent le deuil de quelques joues. Les gens ne se disent plus bonjour, histoire d’éviter les postillons ! On ne veut pas terminer en clinique avec un goutte à goutte qui vous pend au nez…

Tant qu’à faire ! Les rendez-vous et manifestations sont annulés. Les rues se trouvent désertées.  La loi martiale du stéthoscope règne, comme un bruit de bottes.

Le Corona merdicus virus chasse l’humanité et ses bestioles humaines. Dans les cimetières, les morts se tordent de rire et font grincer leurs vieux os. V’là que les vivants se terrent ! Ils arrêtent de respirer, trop peur de l’infection pulmonaire. 

Un seul être qui tousse est tout est dépeuplé aurait déclaré un Lamartine, écrivant masqué… 

Sa plume ou plutôt son stylo ayant toussoté…

                                                                            copyright Laurent BAYART

                                                                                5 mars 2020

BILLET D’HUMEUR / ACTE 87 / RE-INVENTER LE MONDE AVEC TOI.

les pieds d’Alphonse et de son papy Lo…

L’art d’être grand-père, c’est prendre le temps des connivences. De poser les instants précieux sur le banc d’une gare et de regarder passer l’ivresse filante des trains, rapides, lents, supersoniques, brinquebalants, longs caravansérails de contenaires en partance vers d’improbables routes de la soie, et ses passagers pressés de partir/ de rentrer, d’aller là où le destin de l’agenda les convoque. Avec toi, majuscule de petit garçon, je voudrais refaire le monde. Mieux ! le ré-inventer et le ré-enchanter. Une gare comme un symbole de nos existences où, parfois, nous prenons certains trains, sautons dedans à pieds joints mais aussi, loupons nos destinées/destinations. La vie ne tient finalement pas à grand chose. A un fil ? Non, à la limaille des rails qui déroulent leurs grandes échelles à l’horizontal du sol. Parfois, certains croupissent dans des salles d’attente. Spectateurs/voyageurs plus qu’acteurs. Dans le hall, leurs trains ne s’affichent jamais sur les panneaux électroniques. Gare à vous, passants ! Ne loupez jamais votre train. Et puis, il y a les terminus. Le butoir des rails où tout se termine…Si on savait, que l’omnibus que l’on prend ne mène nul part…

Avec toi, petit garçon, je croque le temps comme une noisette. Les gares constituent des lieux symboliques où l’on médite et philosophe. Avec ton aide, je voudrais bien refaire le monde. Le ré-inventer et même le ré-enchanter ! Pour que demain, ton train soit léger comme une étoile.

Sur ce banc, nos pas emmêlés dessinent déjà la voie. Je t’offre le monde de demain tel que je voudrais qu’il soit.

Ne perds jamais le chemin du soleil. Dans tes yeux, je resterai – bien après ma mort – comme une lumière à regarder passer les trains avec toi.

Même si je ne serai plus sur ce siège, mon invisible main dans la tienne continuera à te montrer le chemin.

Seul l’amour demeurera comme un billet perdu sur ce banc.

                                                                           copyright Laurent BAYART

LIVRE /DES SOUVENIRS QUI « S’ENGRANGENT » OU JULIETTE, CADILLAC & COMPAGNIE DE CLAUDINE MALRAISON.

L’artiste plasticienne Claudine Malraison semble s’être prise du virus de l’écriture. En effet, elle avait fait paraître en 2017 un charmant petit ouvrage « La Grange aux souvenirs »* où elle racontait son enfance vécue dans l’ancien quartier des maraîchers de la Robertsau, près de Strasbourg. Joies et tragédies qui se déroulèrent dans une vieille grange, à l’image d’une armoire recelant des trésors de souvenirs. Voici que son nouveau livre intitulé Juliette, cadillac & compagnie nous propose une façon de suite. Cet élégant opus littéraire entraîne, à nouveau, ses lecteurs dans cette grange où sommeille une vétuste cadillac, lieu de rencontres, faisant office de chambre à coucher pour un frère-luciole donnant rendez-vous à ses conquêtes… sous le regard impassible du tableau de bord. La dernière en date, conviée à une partie de jambes en l’air gémissait, un pied dépassant par la fenêtre de la portière, une sandale Séducta suspendue à l’orteil…

Sous les yeux d’une gamine qui regarde vivre les grands et raconte au quotidien les frasques d’une drôle de tribu, l’auteur dresse le portrait de personnages haut en couleur. Petite fille aux jambes comme des allumettes à laquelle on administra l’extrême onction à la naissance parce que la sage-femme craignait que je ne survive pas. Galerie de personnalités où Gaspard, Eddy, Willy ou la Grosse Bertha font briller et griller de leurs frasques les photos sépia de l’album-souvenir, tandis que la disparition de Juliette – et son destin dramatique – laisse un trou béant à l’emplacement du cliché…

Agréable opuscule que l’on grignote à l’image du temps qui passe sous la pointe vorace des aiguilles d’une horloge.

                                                                            @ Laurent BAYART

La grange aux souvenirs, Editions Andersen, 2017. Voir mon article paru sur cette même page du site, paru le 3 janvier 2018.

– Juliette, cadillac & compagnie de Claudine Malraison, Le glaneur éditions, 2019.