Archives de catégorie : Blog-Notes

ARTS PLASTIQUES / IARINA ANDREI, LA PEINTURE SOUS TOUS LES TABLEAUX.


Un nouveau petit focus sur notre filleule roumaine Iarina Andréi, jeune artiste de (désormais)18 ans passés, dont nous avions déjà salué les surprenantes et talentueuses productions artistiques. Elle poursuit et même persévère sur son chemin qui l’a destine à une très probable carrière artistique. Son imaginaire et la justesse de son trait lui offrent de belles perspectives d’avenir dans la création tous azimuts. Aujourd’hui, Elle nous gâte et régale avec cette litho gravure intitulée «  Bite me ! » autrement dit « Mords moi ! ». Sûr que nous sommes déjà mordus en découvrant une telle précocité dans le domaine des Arts Plastiques !

LIVRE / « UNE FORET DE LAINE ET D’ACIER » OU L’ORFEVRERIE DU MONDE DES ACCORDEURS DE PIANO.

C’est une petite orfèvrerie d’ouvrage que celui publié par l’auteure japonaise Natsu Miyashita « Une forêt d’acier et de laine », Prix des Libraires en 2016 dans son pays. Original, quant au sujet traité, ce livre nous entraîne dans le monde inconnu des accordeurs de piano, métier tout en finesse et en précision, un peu comme l’horlogerie. On se souvient que le célèbre skipper Olivier de Kerkauson, arpenteur des mers, se définissait lui-même comme un accordeur de piano ou plutôt d’océans, dans son récit « Océan’s song». Comme quoi…

Miyashita ouvre le grand capot du piano pour nous faire entrer dans les rouages de cet instrument singulier, source de passion et de raffinement musical. J’allais soulever le couvercle d’un des pianos pour en examiner l’intérieur. Quatre-vingt-huit touches, correspondant chacune à trois cordes métalliques, tendues bien droit, que venaient frapper des marteaux en forme de boutons de magnolia. Voilà, tout est dit ou plutôt écrit concernant cet espace harmonieux destiné à faire glisser nos doigts sur les touches…D’ailleurs, n’est-il pas précisé que le nombre de constellations, quatre-vingt-huit. C’est aussi le nombre de touches sur un piano…Plus loin, Tomura, jeune accordeur disciple du maître Itadori,  nous confiera : Si le piano était capable, miraculeusement, de faire ressortir la beauté tapie dans l’ombre pour me la rendre audible, alors j’acceptais volontiers de m’en faire le serviteur. 

Cet opus littéraire, traduit par Mathilde Tamae-Bouhon, se révèle être passionnant et nous fait découvrir que, pour que cet instrument de précision puisse offrir ses meilleures notes au talent de ses concertistes, il faut veiller  à l’hygrométrie de la pièce, la hauteur du tabouret, la légèreté des touches et caetera.

A lire ce livre, pianissimo, bien sûr !

                                                                                 @ Laurent BAYART

Une forêt de laine et d’acier de Natsu Miyashita, éditions Stock, la cosmopolite, 2018.

LIVRE / LE COUREUR CYCLISTE FACON HARALAMBON.


C’est un nectar de petit livre cycliste, façon analyse et décorticage de la geste cycliste, venant d’un ancien coureur professionnel, modeste compétiteur mais philosophe, voire écrivain à l’écriture qui sait merveilleusement décrypter et raconter le quotidien ainsi que l’épopée du vélocipédiste contemporain.

Olivier Haralambon narre avec une maestria étonnante cette vie de sportif de haut niveau où il parvient à faire chanter les muscles atrophiés, à jouer du violoncelle avec les gouttes de sueur de ces «brutes épaisses » qui ne sont finalement que de fins stradivarius montés sur des vélos et qui s’en vont vers les sommets des concertos de l’exploit.  En fait, je le répète, vous ne voyez rien. Vous les croyez des brutes, ils sont délicats comme des danseuses, plus subtils que bien des écrivains. 

Pépites d’écriture qui raviront les adeptes de la petite reine et qui se retrouveront dans l’alchimie des douleurs et des courses cyclistes : On s’étonne de leurs silhouettes juchées sur l’incertitude de ces roues fines. Parlant de la pratique du dopage, quasiment inévitable si l’on veut aller très loin, il la justifie en précisant qu’ils ne pèchent le plus souvent « que par un trop ardent désir de s’unir à Dieu ». Rajoutant, pertinemment, que les coureurs les plus mal payés ne se dopent pas moins que les plus riches…

Difficile de résister à la poésie de cette écriture rédigée par un «forçat de la route » qui sait de quoi il parle car il mouline tout en écrivant, au cœur du peloton, avec le cambouis de son encre.

                                                                                @ Laurent BAYART

Le coureur et son ombre de Olivier Haralambon, Premier Parallèle, 2017.

ARTS PLASTIQUES / LA JOYEUSE PEINTURE EN MOUVEMENT DE PIERRE KOENIG A LA BIBLIOTHEQUE «L’ARBRE A LIRE » DE MUNDOLSHEIM.

photo de Marc Beckendorf


         Il y a de la générosité et de la chaleur dans la poésie picturale de Pierre Koenig qui nous présente ses toiles à l’acrylique sur des tableaux souvent montés sur châssis et aussi sur des panneaux en bois. Joyeusetés naïves en multiples colorations ludiques qui viennent égayer d’un bouquet de fraîcheur le visiteur et autre « lecteur » de la bibliothèque qui se déguise – durant tout un mois – en musée d’art moderne ! 

Peintre autodidacte, il se laisse guider par son « instinct » de création, nous confiant qu’il « rentre dans ses tableaux » afin de se confondre avec ses personnages guillerets et fantaisistes qui semblent faire de leurs mouvements une gracieuse chorégraphie. Pierre Koenig nous offre ses oeuvres comme des instants de récréation et de plénitude où ses silhouettes filiformes virevoltent dans un décor de dessin animé. La femme y est idéalisée avec ferveur et passion. Son inspiration se décline en de nombreux sujets tels que des Alsaciennes en goguette, des musiciens, des couples, des danseuses, des chevaux, des chats, des arbres…Imagination débridée qui chante l’extase et l’enchantement de la vie sous toutes ses palettes. 

Ajoutons à cela que l’artiste est également écrivain et éditeur, ainsi a t-il fait paraître de nombreux romans, nouvelles et récits qui lui permettent de poursuivre sur la feuille de papier ce qu’il n’a pas pu déposer sur le chevalet.

Une œuvre atypique et vivifiante qui fait chanter et danser les cimaises de la bibliothèque. Venez voir et écouter cette belle symphonie de couleurs et de formes qui semblent faire la fête !

                                                                                 @ Laurent BAYART

Harmonies & traditions,peintures à l’acrylique de Pierre Koenig, durant tout le mois d’avril 2019 à la bibliothèque municipale de Mundolsheim, 19 rue du Général De Gaulle. Vernissage de l’exposition, mardi 9 avril à 18h.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 69 / LES SILENCES DE LA FOULE DES PASSANTS …

Qui habite encore sa présence ? Aujourd’hui, les passants dans les villes ne sont plus que des silhouettes errantes qui pianotent sur la tablette de ces drôles de petits livres qu’on appelle IPhone ou Ipad…Les pages n’émettent plus de bruits lorsqu’on les tourne. Elles meublent le domaine du virtuel numérique. Nous assistons à d’inaudibles chuchotements dans ces bulles de cabines individuelles. Nos contemporains semblent avoir déserté le quotidien pour poser leur absence aux pieds des murs, des cloisons des halls de métro ou des ruelles des cités. Leurs yeux sont vissés sur de petits écrans où défilent images et sms. Dialogues de l’instant qui s’enfoncent dans le sable des connexions éphémères.

Seul au milieu de cette foule de zombis, je me demande comment on a pu en arriver là ? Eprouver de la solitude au milieu d’une foule d’individus qui s’ignorent complètement ? On en rirait presque si cela n’était pas finalement, tout simplement grotesque.

Voilà que j’aperçois même deux amoureux, côte à côte, qui s’échangent un mail laconique, leurs mains scotchées à leur (inséparable) portable au lieu de tenir celle de l’autre…Roméo et Juliette, Tristan et Yseut, Bonnie and Clyde ? Version message électronique. Le désert gagne du terrain…

S’échangent-ils un doux serment d’amour ? Une promesse de mariage ? Leur texto faisant foi. Celle qui –dit-on- sauve ? Un Like à la place d’un baiser ? On aura –décidément – tout vu ou presque, non ?

@ Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR / ACTE 68/ LA LUMIERE COMME LA GRACE D’UN RENDEZ-VOUS…

@ photo de Némorin, alias Erik Vacquier

Après tant d’années, j’aime encore lever les yeux vers le ciel, y déchiffrer quelques sésames d’étincelles afin de poser des poussières d’étoiles sur mon quotidien. Les oiseaux comme des lettres de l’alphabet qui courent dans l’azur.  Quel brouhaha dans cette typographie ! Les nuages sont de gros points gris livrés à l’ivresse d’un grand charivari lorsque le vent a décidé de sortir son ventilateur. Les voilà qu’ils font l’école buissonnière avec leurs visages joufflus et leurs ventres rondelets. 

Me nourrir de ce soleil qui me rend si heureux jour après jour. Enchantement de cette lumière qui pose la fécondité de ses gains sur tous les pores de mon épiderme. Rester avec toi, à chercher Dieu dans l’ivresse de t’aimer et regarder nos ombres s’entremêler dans l’herbe et se perdre à l’horizon. 

Le bonheur est dans l’instant qui prend son temps. 

Dans la seconde qui s’invente des envies de ralenti et qui rend l’horloge muette.

Les aiguilles trotteuses et nos âmes sereines sont toujours à l’heure aux rendez-vous qui ne sont pas encore fixés dans l’agenda.

@ Laurent BAYART

REVUE / NOUVEAU SPORT ET VIE OU UN VIVIER D’INFOS QUI VOUS « MUSCLE » LES NEURONES.

Toujours à l’affût des précieuses infos, news et articles de fond distillés dans cette publication qui traite du sport et de la santé (comme son nom l’indique) d’une manière originale, didactique et souvent interactive, avec les courriers de ses lecteurs qui font avancer souvent certaines idées reçues sur l’un ou l’autre sujet scientifique. En mode vulgarisation qui permet à tout un chacun de comprendre un chouia les enjeux.

Toujours aussi passionnant, le numéro de février nous fait connaître un sport congolais, le nzango, inconnu du quidam, puis nous découvrons un article très intéressant Une expérience de physiologie amusante » qui (dé)montre que l’on peut passer en quelques mois du statut de parfait inactif à celui d’athlète ! Ahurissant. Tout cela en se tapant la course cycliste Race Across America (RAAM), s’agissant de relier le plus vite possible à vélo les deux côtes des Etats-Unis, soit 4850 kilomètres, douze Etats traversés et environ 50.000 mètres de dénivelés positifs…Les experts apprécieront ! L’idée étant de montrer qu’on pouvait entraîner un parfait sédentaire dans l’aventure et le faire participer avec succès. Et puis, on a froid dans le dos en pensant à cette effroyable aventure arrivée à un jeune rugbyman australien de 19 ans, suite à un pari stupide (comme on en a fait souvent dans notre jeunesse !), celui d’ingurgiter une limace…Il contractera une méningite foudroyante après 14 mois de coma pour mourir à l’âge de 28 ans, tétraplégique. Et pour finir dans l’imaginaire, entre poésie et boxe, on se délectera d’un article sur Arthur Cravan alias Fabian Avenarius Lloyd, jeune artiste provocateur qui voua une admiration sans borne à son oncle Oscar Wilde. Dandy-boxeur, était-il un dur ou un tocard ? Cet écrivain – qui fréquenta les milieux dadaïstes de l’époque – entra tout de même dans l’histoire en affrontant Jack Johnson (il prit une sacrée dérouillée !), créant tout de même un mythe autour de sa personne, parlant de la boxe comme d’un prolongement de la poésie ! Ce poète aux gants bourrés de boucles de femmes laissera derrière lui l’empreinte d’un destin hors du commun, d’autant qu’il disparut à jamais au Mexique d’une manière énigmatique…

                                                         @ Laurent BAYART

Sport et vie, numéro 172, janvier/février 2019. Bimestriel.

LIVRE / LES DANSEURS FOUS DE STRASBOURG

Après avoir été subjugué par le livre/sensation de Jean Teulé, Entrez dans la danse, je viens de dévorer ce livre essai et autre récit de John Waller Les danseurs fous de Strasbourg, une épidémie de transe collective en 1518, avec en couverture un détail de l’œuvre Bruegel le Jeune Pèlerinage des épileptiques de Moelenbeek, datant de 1592.

L’auteur, historien de la médecine et professeur à l’université du Michigan, revient sur cet incroyable « délire médiéval » que constitua cet épisode de transe spontanée, décrit à l’époque  par le médecin humaniste Paracelse. Cette frénésie de danse commença le 14 juillet 1518 avec cette femme, entrée dans la postérité (chorégraphique), Frau Troffea qui se mit à danser sans pouvoir s’arrêter et entraina dans sa « ronde » folle de nombreux strasbourgeois. Mais la chronique nous révèle que cette étrange chorémanies’étendit bien avant aussi en Rhénanie à sept reprises…On imputa ce phénomène à un parasite qui se développe sur les épis de seigle humide (l’ergot de seigle), hypothèse farfelue comme d’autres qui avaient été avancées. Imagination, misère, extrême pauvreté, état de délabrement physique et mysticisme religieux font entrer dans cette danse de mort, ode à Saint Guy dont une chapelle est dédiée aux malades sur les hauteurs de Saverne (la grotte de saint Vit) et que des charretées de pèlerins aux pieds fous se mirent à investir, à l’image d’un pèlerinage de Lourdes pour danseurs en déshérence…

L’auteur, avec une abondance documentaire, nous explique que tout cela n’est pas le fait du hasard mais n’est qu’une suite logique d’autres événements remarquables dont cette tarentelle que l’on dansait en Italie afin de guérir les morsures de la…tarentule, cette grosse araignée passée dans la postérité grâce à la danse !

Au final, l’auteur met cette chorémanie sur une situation de grave détresse psychologique, liée à la malnutrition et à des régimes faibles en minéraux susceptibles de perturber la production d’un neurotransmetteur comme la sérotonine. Et de conclure, d’une manière surprenante, que si ces ancestrales croyances sont devenues obsolètes, ces phénomènes se sont mués au XXI ième siècle,  dans une société contemporaine bien cartésienne où de jeunes danseurs – psychotropes aidant – se mettent à trépigner des pieds durant des nuits et des jours, lors de Rave party, Flashmob ou autre clubbing (boite de nuit)les sonos et les amplis ayant pris la place des peurs moyenâgeuses et du châtiment divin…

@ Laurent BAYART

Les danseurs fous de Strasbourg, une épidémie de transe collective en 1518 de John Waller,La Nuée Bleue, 2016.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 67 /RACISME/ VIOLENCE OU LORSQUE LA NAUSEE ABONDE…

C’est un lieu commun d’affirmer que le monde marche sur le crâne et même sur des clous de fakir ! Depuis des semaines, des mois et même quelques années, on assiste à une banalisation de la violence et d’une haine tous azimuts qui se propagent telle une trainée de poudre… Jadis, les racistes agissaient (et agissent souvent encore) dans l’ombre, la nuit et l’obscurité en taguant ou dégradant des sépultures, mais aujourd’hui, on bascule dans l’abjection en plein jour et – qui plus est – devant les caméras et à la vue de tout un chacun ! On apostrophe des êtres humains, leur jette l’anathème parce qu’ils sont de confessions Juives mais aussi Chrétiennes et Musulmanes. L’histoire ne serait donc finalement qu’un éternel recommencement ? Une boîte à pogroms ? Un feu de la Saint Jean pour autodafés? A quoi servent tous ces livres d’histoire, ces plaques commémoratives, ces mémoriaux aux gerbes fleuries, ces actions éducatives dans les écoles, ces journées du souvenir et ces sermons que l’on assène aux jeunes générations  à longueur de journées: plus jamais ça…et pourtant ? Pour en arriver là ?

Comme si le passé n’était qu’un requiem d’éternel recommencement. La peste de la haine rouvre ses cahiers, presque, comme si de rien n’était ! Et son écriture noire macule les feuillets de ses taches qui se déversent comme des nappes de fioul dans un océan bleuté. 

Nous étions faits pour être libres / Nous étions faits pour être heureux/ comme la vitre pour le givre/ et les vêpres pour les aveux…écrivait Louis Aragon.

On en appelle toujours au sursaut, à la dignité, à retrouver ce goût et cette envie de l’autre. Et pourtant, on sait très bien où mène l’incandescence des braises attisées par un vent fou…Manifester son indignation et basta, on retourne aux affaires courantes ! Comme si de rien n’était. Trop beau et trop facile.

Le monde devenu pétaudière. Qui donc posera ses mains de prophète pour apaiser les flammes avant que les cendres ne se déversent sur nos existences, comme une encre qui aurait mal tournée dans un porte-plume ? Qui pour écrire des mots d’amour et de paix sur ces mêmes cahiers, les seuls capables d’éteindre les incendies ? Le monde a soif de cette eau-là. La seule qui puisse nous rassasier. Le reste n’est que de l’essence…

                                                                                @ Laurent Bayart

                                                                                    23 février 2019

FICA 2019/ DES SOURIRES EN CINEMAS D’ASIE SUR VESOUL

Martine et Jean-Marc Thérouanne, vingt-cinq ans de passion partagée.

Toc toc toc. Presque les trois coups de balai sur le plancher  en bois comme pour le théâtre. Et, c’est parti pour un « intérieur/nuit » d’une bonne semaine. Vesoul nous affrète ses plus beaux atours, sourires en travelling et plan large. L’Asie va faire son cinéma dans les salles obscures du Majestic et semer ses pellicules étoilées dans les rues, les murs, officines, vitrines et sur les bus vésuliens. La Motte marche en Sabot telle une princesse des mille et une nuits. Le conte de fée peut commencer. La Haute-Saône se transforme en steppes eurasiennes et en fabuleux caravansérail. Histoire de faire de chaque spectateur un aventurier de la route de la Soie. Merveille des cinémas venus d’ailleurs qui nous éblouissent et nous émerveillent en version originale et sous-titrée.  Quelques (petites) heures encore à patienter et le générique de l’édition 2019 du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul va retentir sous les lambris du théâtre Edwige Feuillère. C’est Hollywood en plus chaleureux, convivial et sans smoking, ni manière.

Une façon d’humanité retrouvée. Vingt-cinq ans, un quart de siècle et la passion qui pose ses majuscules sur l’écran blanc que les bobines et les projecteurs vont transformer en palette de couleurs qui bougent à la vitesse de la lumière ou presque…

                                                                               @ Laurent BAYART

  • 25èmeFestival International des Cinémas d’Asie de Vesoul, du 5 au 12 février 2019. 
  • www.cinemas-asie.com