Sur une photo de Marie Bayart,
Chemins escarpés parsemés de chardons et de ronces qui viennent écorcher nos corps meurtris. L’existence n’est pas toujours un long fleuve tranquille ! Qu’on se le dise ! Les ombres de la grande noirceur nous menacent à chaque instant. Les fourches de l’orage se trouvent au-dessus de nos têtes. Marcher, encore et toujours, pour parvenir enfin au bout de ce long tunnel où jaillit la lumière comme un serment de plénitude. Le soleil et sa luminosité apaisante ne se trouvent pas très loin…Marcher, encore et toujours, en écoutant la musique de son âme qui joue en sourdine un adagio de plénitude. N’écouter que sa foi et la certitude que de la sente jaillira un sanctuaire.
Croire que ce chemin de croix nous illuminera et nous fera parvenir à une cathédrale, comme celle de Compostelle, qui sait ?
La lumière au bout de ce tunnel est comme la parole d’un ami ou d’un frère, la promesse d’une main qui se tend en une fraternelle rencontre.
Au bout, il y a toujours une étoile pour vous attendre.
© Laurent BAYART
14 octobre 2024