Archives de catégorie : Blog-Notes

LIVRE / LA CURIEUSE FORME LITTERAIRE DE VINCENT MESSAGE.

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Au titre surprenant, le livre de Vincent Message intitulé Défaite des maîtres et possesseurs fait figure de roman déguisé en ouvrage de science-fiction ou en conte philosophique et humaniste. Ainsi, nous nous trouvons plongés dans un univers si éloigné du nôtre et pourtant si proche…où des hommes exploitent des sous-hommes qu’ils traitent comme des bestiaux ou des esclaves. Le personnage de ce livre recueille Iris, une « sans-papier », clandestine, condamnée à mort. Le récit déstabilise et créé le malaise. On pense – par moments – au film culte Soleil vert. Il est ici question de pandémies, de virus et de maladies qui se transmettent aux êtres humains, via les animaux.

Combien de temps cela va-t-il durer ? Plus très longtemps sans doute. Il n’y a pas pour nous d’infini. Je me demande – car c’est la nuit maintenant – qu’est-ce qui cessera d’abord ? Les grands glaciers de montagne ? Les saltos arrière des baleines ? Et plus loin, cette conclusion en forme de testament-constat : Nous pourrons nous démener et repousser le terme, une fois, deux fois, de toute notre intelligence, mais la défaite nous rattrapera. Ce n’est pas la terre qu’on sauve – c’est la possibilité si précieuse et précaire que nous avons de nous y tenir, d’y être bien, de l’habiter…

Plutôt que romanesque, ce livre, paru récemment, est le récit programmé d’une défaite : celle de cette race que l’on imaginait dominante…

                                                                                                                     Laurent BAYART

* Défait des maîtres et possesseurs, roman de Vincent Message, Editions du Seuil, 2016.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 38 /THEATRE VIRTUEL DU POKEMON ET BARBARIE BIEN REELLE…

 

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Le monde est affligeant par la barbarie quotidienne qui ne cesse de surgir et ressurgir au gré de l’info et des médias. On n’arrête plus d’obscurcir et de réduire notre espace. Flot d’hémoglobine et de dépêches affolantes où l’homme – dans ce qu’il a de plus obscur et primaire – tient la tête d’affiche…rouge. Plus rien ne nous est épargné. Reste la liturgie des Jeux Olympiques pour quelques heures encore, et le nième gnangnan style de la rentrée des classes à filmer des mamans écumant les supermarchés à la recherche des affaires scolaires…liste en mains.

Et pendant ce temps-là, les jeunes – portables en goguette – sont à la quête des mythiques Pokémon qui envahissent les lieux publics. Jeu virtuel d’une certaine forme d’abandon du réel et de décadence alors que peut-être, jamais l’humanité n’avait à nouveau effleuré l’effroyable monstruosité du chaos.

Monde de l’absurde – un rien pathétique – dans lequel, d’un côté, l’on découvre cet enfant dénommé Omrane, petit syrien, rescapé miraculeux de bombardements et de l’autre – quelques milliers de kilomètres plus loin – des jeunes hypnotisés par leurs portables, partant à la chasse aux dinosaures virtuelles du multimédia.

Allez comprendre quelque chose à cet étrange algorithme où l’être humain perd, peu à peu, le sens du réel et son alphabet. Le glissement est conséquent. Revenir à la surface, après cette apnée, sera douloureux et compliqué. Car l’humanité, pendant ce temps-là – ne cesse de nous appeler au secours. Nous n’entendons plus ses cris.

Ah, vivement que l’homme redevienne tout simplement…humain !

Sinon, il est fort probable qu’un effroyable Pokémon nous engloutisse à jamais. Clash de fin. Game over.

                                                                                                                     Laurent BAYART

THEATRE / L’INCROYABLE EPOPEE DE PETIT PIERRE AU VAISSEAU A STRASBOURG.


imgres-2 Incroyable et fascinante histoire de Pierre Avezard, alias « Petit Pierre », lourdement handicapé : né avant terme, borgne, sourd et difforme, vivant dans une famille pauvre dans la campagne reculée du début du XXème siècle, racontée par la compagnie franco-allemande « Baal Novo ». Histoire vraie (texte de la dramaturge Suzanne Lebeau) d’un improbable inventeur, bricoleur génial, créateur d’objets et de manèges qui devint un artiste de renommée internationale. Narration ludique et dramaturgie réussies qui assemblent la finesse des décors (réalisés en partie par des handicapés) et l’excellence du jeu des deux complices comédiens que sont Jean-Michel Räber et Horst Kiss (étonnants !), servis par une mise en scène originale de Maxime Pacaud. Bref, la magie s’opère et le jeune public (qui participe aussi au jeu !) semble envoûté par ce spectacle cohérent et instructif qui nous fait voyager dans le temps, à travers un siècle et ses événements tragiques, mais aussi au gré des rencontres et facéties d’un petit garçon qui n’avaient pas « les yeux à la bonne place », mais un talent et une agilité manuelle surprenantes.

Bref, une magistrale leçon de vie et d’espérance, en ces temps d’économie de tendresse, de morosité neuroleptique et de rêve étranglé, c’est une belle manière de prendre le large, qui plus est, en août et au Vaisseau !

                                                                                                                      Laurent BAYART

  • Jusqu’au 28 août 2016 au Vaisseau à Strasbourg, (1bis, rue Philippe-Dollinger). Tel : 03.69.33.26.69. http://baalnovo.com/fr/ Spectacle lauréat de la bourse à la création de spectacle vivant bilingue du Conseil Départemental.

IARINA ANDREI OU L’ART EN VIN !

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Un petit focus sur notre filleule roumaine Iarina Andréi, jeune artiste de 16 ans dont nous avions déjà salué les surprenantes et talentueuses productions artistiques. Voici que ses peintures vont aujourd’hui décorer le ventre bombé des délicieuses bouteilles de vin roumain, sous forme d’étiquettes artistiques ! Bravo à Iarina Andréi qui pose ainsi sa palette sur les grappes de raisin d’un vignoble ! Une manière originale d’associer l’art au métier de la vigne. Le tire-bouchon devenant presque un artiste en liège et la dive bouteille, une toile…

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LIVRE/ LE BAL PERDU DES JEUX OLYMPIQUES.

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Tous les quatre ans, c’est la même liturgie, le bal des nations qui s’affrontent pacifiquement – à grands coups de stéroïdes et d’anabolisants – Les Jeux Olympiques de Rio démarrent dans une ambiance bien morose… Que manque-t-il aux Jeux Olympiques modernes pour retrouver le retentissement total qu’ils avaient dans l’Antiquité ? Eh bien ! Il leur manque la foi. Au mépris de sa réputation, Zeus est mort. (Beau comme l’Antique de Sébastien Lapaque) .Cette année, ce sont 10.500 athlètes qui se feront la « guerre » pour quelques breloques sur le théâtre de 28 sports et 44 disciplines…A signaler que le golf et le rugby à 7 rejoignent la (check)liste !

La revue/livre Desports (ancien mot français qui voulait dire « toute espèce de distraction un peu vive ») sort son numéro 9. Une publication qui allie sport et littérature. Elle rassemble chaque semestre les grandes signatures du genre et des articles passionnants sur cette thématique. Dans cette livraison estivale, on apprendra que de nombreux sports improbables figuraient au programme des Jeux dont un « 200 mètres nage libre avec obstacles » !

On y découvrira – entre autres – un entretien avec John Carlos qui leva le poing avec son compatriote américain Tommie Smith en 1968, lors des Jeux qui eurent lieu à Mexico…Leurs existences et leurs entourages furent ruinés par ce geste provocateur qui fit le tour de la planète…On appréciera un superbe texte signé par François-Henri Désérable sur Mohamed Ali « Une pêche d’enfer » qui nous rappellera que le jeune Cassius entra dans le monde de la boxe grâce à la…bicyclette.

On sera aussi amusé et horrifié par la douzaine de « perles » écrites ou dites par un baron de Coubertin qui était raciste et sexiste, ce dernier n’étant évidemment pas l’auteur de : « Plus vite, plus haut, plus fort », ni « L’important est de participer »…Tout cela tient de la légende et elle se révèle tenace !

Et comme le stipule un personnage du western de John Ford : «L’homme qui tua Liberty Valance : « Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende »…

                                                                                                                      Laurent BAYART

* revue DESPORTS 9, éditions du Sous-Sol, 25, bld Romain-Rolland, 75.015 Paris.

 

LIVRE / PETIT PRODIGE DE NOUVELLES COREENNES OU LE SURPRENANT KIM YOUNG-HA.


imgres-1Kim Young-Ha est un petit prodige d’écrivain sud-coréen. Né en 1968, sa notice biographique nous précise que ses trois premiers romans ont raflé les plus importants prix de littérature du pays, rajoutant « qu’il est le parfait reflet de la sensibilité urbaine d’aujourd’hui ».

Ainsi par curiosité (et intrigué par le délirant visuel de la couverture !), j’ai commencé la lecture de ce recueil de nouvelles où l’absurde et la qualité narrative de l’auteur nous épatent : « Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? ». L’ironie, l’humour, une manière de conte existentialiste régalent le lecteur. La première nouvelle donnant le ton et l’intonation d’une course et d’un enchaînement ; loi des séries, tout à fait rocambolesques, manière peut-être aussi, par ce tiraillement de cheveux, de dénoncer une certaine forme d’oppression d’une civilisation portée par la vitesse et la compétition managériale… En effet, le personnage doit animer une réunion sur la manière d’économiser le papier toilettes… « Vampires » nous décrit un surprenant (jeune) couple au sein duquel la femme découvre que son mari est tout simplement un vampire…Quitter la chambre conjugale pour aller dormir dans un cercueil, voilà qui n’est pas courant ! On pourrait aussi mettre un marque-page sur cette autre nouvelle dans laquelle l’homme épris de passion disparaît peu à peu et devient invisible aux yeux de son entourage…

Bref, voilà un auteur qui tient un peu du prodige et qui manie l’art du texte court avec une dextérité qui nous rappelle un certain Guy de Maupassant, en version coréenne. On a envie de découvrir très vite ses autres opus !

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? de Kim Young-Ha, Editions Philippe Picquier, 2011. Nouvelles traduites par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 37 /PROMENADE A L’ANGLAISE

J’aurais voulu me taire, faire comme si…Mais je me demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver là ? Feindre l’étonnement serait lâche et facile. On savait tous. Personnellement, Je portais en moi l’intime (et sombre) pressentiment qu’un tsunami sanguinaire allait sombrer sur nous dans les jours à venir… L’étrange calme avant le déferlement de la tempête. C’était l’été, l’insouciance, les vacances, le foot, le Tour de France, la météo des plages…Et puis, le bris de verre sur le pare-brise. Pourquoi ce besoin de fracasser des vies innocentes ? Pourquoi ce désir de mort et cette barbarie qui s’attaque aveuglément à chacun de nous. Une guerre qui ne dit pas son nom s’est installée au cœur de nos villes et villages. Les enfants aussi deviennent des cibles…Mais comment en est-on arrivé à ce point « mort » ?

Désormais, on pourra mourir pour rien, pour presque rien. Pour s’être baladé dans la rue. Pour avoir sifflé trop fort. Pour avoir voulu sortir avec sa copine. Pour avoir joué au touriste dans des rues pittoresques. Pour s’être rendu dans une église ou autre lieu de culte, et caetera.

Mourir fera partie de notre quotidien. Chercher son pain, c’est risquer sa vie. « Le risque zéro n’existe pas » fulminent-ils, un rien agacés. Bien sûr, bien sûr…

« L’été meurtrier », titre d’un film ; (mauvais) remake qui passe actuellement sur nos écrans (noirs).

J’aurais voulu me taire mais j’ai envie de hurler.

Qu’avons-nous fait de notre humanité ?

                                                                                                                    Laurent BAYART

 

 

LIVRE/ VOYAGE AU BOUT DE LA CHAINE… « PARTIR, SE RETROUVER »

 

imgres-1Des récits de bourlingue à vélo, il y en a aujourd’hui une pléthore en matière éditoriale, mais ce Vosgien un peu farfelu, un rien charmeur et tête brûlée, sort des sentiers – ou plutôt des routes – battus…

Michaël Pierré a quitté ses Vosges (Fraize) en septembre 2005 pour courir le vaste monde à bicyclette jusqu’en juillet 2007, avec au compteur, un total de 53.500 kilomètres parcourus, soit 120 ou 130 kilomètres par jour en moyenne…Oups !

L’intérêt de l’ouvrage et sa faiblesse, réside dans le fait que l’auteur a quasiment laissé en l’état ses notes, non expurgées ni sujettes à censure et souvent sans corrections, avec –tout de même de grosses fautes et erreurs, et moult répétitions…Mais, nonobstant ces réticences, ses carnets de route nous permettent de le suivre jour après jour et – en quelque sorte – de l’accompagner à travers ses pérégrinations.

En manière d’anecdotes, on notera que la première crevaison intervient après 14.000 kilomètres à Udaipur, dans le Rajasthan, en Inde. Bravo les pneus ! (schwalbe) L’impénitent voyageur signale ainsi que la Chine avec ses Mac Do et autres KFC ressemble aujourd’hui à n’importe quelle grande ville occidentale…Marrant aussi lorsqu’il avoue parler souvent tout seul, sur son vélo…Solitude du cycliste faisant le constat : La mappemonde qui se trouve sur le mur de ma chambre bien sûr. Aujourd’hui encore elle produit sur moi le même effet, à la différence que je peux maintenant associer des gens et des paysages à un certain nombre de pays…Et puis, faisant référence à l’Amérique, Michaël Pierré analyse : Alors qu’en Amérique Latine par exemple, les villes se déploient autour d’une belle place centrale (où l’on retrouve souvent une église), le tribunal est très souvent le cœur de la petite ville ou de la ville moyenne des Etats-Unis ! Bref, la justice vaut bien une messe…

A noter aussi que notre ami évoque le fameux « mur » qui intervient – à l’image du marathon – au bout de 7/8 mois passés à l’étranger. Le mal du pays en quelque sorte…

Et puis, à force de rouler, notre sportif émérite en arrive – philosophe et sage – à cette formule que je trouve très belle : La vie est comme une boite vide qui nous est offerte à la naissance. On peut la garder vide, la remplir de boulons ou de cailloux, ou même de merde, ou bien la remplir de trésors…

Au final, ces notes de voyage sont tout à fait passionnantes et nous font tourner autour de cette mappemonde qu’il a désormais su apprivoiser.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Partir, se retrouver de Michaël Pierré, Jérôme Do Bentzinger Editeur, 2009.

 

BILLET D’HUMEUR / ACTE 36 / LE TEMPS DES BOUCHERS OU L’ETE MEURTRIER ?

On a pourtant tout essayé pour se changer les idées : un tournoi de foot européen entre millionnaires du ballon en cuir au mois de juin, mais la castagne et la baston entre supporters sur la Cannebière ont laissé pantois plus d’un observateur…Les images de cette ivresse de violence entre Russes, Anglais et Marseillais se sont gravées dans les rétines exorbitées par tant de crétinisme absurde. Et puis, on s’est mis à penser –en sifflotant – à ce Tour de France qui commence à prendre ses marques au mois de juillet, et…patatras…des bombes, de kamikazes et autres bouchers ont fait jouer de la poudre dans les allées d’un aéroport…La barbarie s’invite dans les étapes des courses cyclistes. Décidément, les séides du désastre ne respectent plus rien. Même Nacer Bouhanni, le sprinter vosgien a dû déclarer forfait à cause d’un coup de poing.* Et la trêve des confiseurs du sable fin de l’été ? Les vacances…

On nous annonce des pelotons de policiers pour sécuriser les quelques trois mille kilomètres du parcours de la Grande Boucle…Oups…El Diablo va avoir du mal à courir après les cyclistes dans les rampes des Alpes ou des Pyrénées ! Dès fois qu’il cacherait une ceinture d’explosif dans son collant…

Et puis, v’là qu’on annonce de nouvelles Olympiades dans le pays du bois de braise dominé par la crise et une certaine morosité politique… « Du pain et des jeux » afin d’oublier les turpitudes du quotidien. Que les jeux du cirque commencent et faites entrer…les gladiateurs ! Actualité (des) oblige, le sang doit couler sur les Spartiates du muscle. Vraiment, c’est affligeant, le monde est décidément dans la Daech…

  • Aïe, il s’est blessé dans une bagarre à son hôtel… (il est boxeur durant son temps libre !)

Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR / ACTE 35 / ALLUMEZ LE FEU OU METTEZ DES ETOILES SUR LES ROUTES !


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Après les ballerines millionnaires des rectangles verts, les footeuses chochottes des surfaces de réparation, les frasques de la barbaresque « hooliganique », ainsi que les aficionados de la baston, et avant les grandes Olympiades du pays de la Pétrobras et du pau brasil, place aux géants de la route et aux flambeurs de macadam : les coureurs cyclistes du Tour de France !

Oui, Messieurs dames, la Grande Boucle va de nouveau investir nos paysages et la magie du Tour de France (préparez l’hélico pour les vues aériennes sur les sites patrimoniaux de nos campagnes) envahir nos routes et nos écrans. Et ne me parlez pas des sempiternels « problèmes » de dopage ! Vous voulez plaisantez ? Vous avez vu la situation de l’athlétisme, du rugby, du tennis (Et oui !) et de bien d’autres disciplines encore ? Ah, monsieur Armstrong, ils me font bien marrer!

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Les cyclistes sont des petits joueurs en comparaison, et leurs salaires des pailles à côté des paillettes du football. En ces temps troublés, glauques et tourmentés, chacun a besoin de réinvestir ses rêves et de se sortir la cervelle d’une boîte crânienne pleine d’idées noires…Ici, nul besoin de connaître le nom des coureurs, ni d’aimer le cyclisme pour venir s’installer sur les bas-côtés de la route et d’attendre ainsi, pendant des heures, la venue de la caravane publicitaire puis des « forçats de la route ». On appelle cela une fête. L’écrivain Louis Nucéra parlait de « Noël en juillet ».

Alors, même sous le feu de l’état d’urgence et des menaces des bouchers du terrorisme, ne gâchons pas notre joie et notre enthousiasme. Le vélo est sport populaire par excellence alors, que la fête commence enfin avec l’été…

Et prenez votre bicyclette comme un talisman qui vous protégera des oiseaux de mauvais augure…qui annoncent déjà que cette année encore, ce n’est pas un « petit Français » qui gagnera le Tour. Sans blague ! Qu’en pensez-vous Monsieur Hinault ?

                                                                                                                  Laurent BAYART

photos de Claire-Elise Bayart