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LIVRE/ LE BAL PERDU DES JEUX OLYMPIQUES.

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Tous les quatre ans, c’est la même liturgie, le bal des nations qui s’affrontent pacifiquement – à grands coups de stéroïdes et d’anabolisants – Les Jeux Olympiques de Rio démarrent dans une ambiance bien morose… Que manque-t-il aux Jeux Olympiques modernes pour retrouver le retentissement total qu’ils avaient dans l’Antiquité ? Eh bien ! Il leur manque la foi. Au mépris de sa réputation, Zeus est mort. (Beau comme l’Antique de Sébastien Lapaque) .Cette année, ce sont 10.500 athlètes qui se feront la « guerre » pour quelques breloques sur le théâtre de 28 sports et 44 disciplines…A signaler que le golf et le rugby à 7 rejoignent la (check)liste !

La revue/livre Desports (ancien mot français qui voulait dire « toute espèce de distraction un peu vive ») sort son numéro 9. Une publication qui allie sport et littérature. Elle rassemble chaque semestre les grandes signatures du genre et des articles passionnants sur cette thématique. Dans cette livraison estivale, on apprendra que de nombreux sports improbables figuraient au programme des Jeux dont un « 200 mètres nage libre avec obstacles » !

On y découvrira – entre autres – un entretien avec John Carlos qui leva le poing avec son compatriote américain Tommie Smith en 1968, lors des Jeux qui eurent lieu à Mexico…Leurs existences et leurs entourages furent ruinés par ce geste provocateur qui fit le tour de la planète…On appréciera un superbe texte signé par François-Henri Désérable sur Mohamed Ali « Une pêche d’enfer » qui nous rappellera que le jeune Cassius entra dans le monde de la boxe grâce à la…bicyclette.

On sera aussi amusé et horrifié par la douzaine de « perles » écrites ou dites par un baron de Coubertin qui était raciste et sexiste, ce dernier n’étant évidemment pas l’auteur de : « Plus vite, plus haut, plus fort », ni « L’important est de participer »…Tout cela tient de la légende et elle se révèle tenace !

Et comme le stipule un personnage du western de John Ford : «L’homme qui tua Liberty Valance : « Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende »…

                                                                                                                      Laurent BAYART

* revue DESPORTS 9, éditions du Sous-Sol, 25, bld Romain-Rolland, 75.015 Paris.

 

LIVRE / PETIT PRODIGE DE NOUVELLES COREENNES OU LE SURPRENANT KIM YOUNG-HA.


imgres-1Kim Young-Ha est un petit prodige d’écrivain sud-coréen. Né en 1968, sa notice biographique nous précise que ses trois premiers romans ont raflé les plus importants prix de littérature du pays, rajoutant « qu’il est le parfait reflet de la sensibilité urbaine d’aujourd’hui ».

Ainsi par curiosité (et intrigué par le délirant visuel de la couverture !), j’ai commencé la lecture de ce recueil de nouvelles où l’absurde et la qualité narrative de l’auteur nous épatent : « Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? ». L’ironie, l’humour, une manière de conte existentialiste régalent le lecteur. La première nouvelle donnant le ton et l’intonation d’une course et d’un enchaînement ; loi des séries, tout à fait rocambolesques, manière peut-être aussi, par ce tiraillement de cheveux, de dénoncer une certaine forme d’oppression d’une civilisation portée par la vitesse et la compétition managériale… En effet, le personnage doit animer une réunion sur la manière d’économiser le papier toilettes… « Vampires » nous décrit un surprenant (jeune) couple au sein duquel la femme découvre que son mari est tout simplement un vampire…Quitter la chambre conjugale pour aller dormir dans un cercueil, voilà qui n’est pas courant ! On pourrait aussi mettre un marque-page sur cette autre nouvelle dans laquelle l’homme épris de passion disparaît peu à peu et devient invisible aux yeux de son entourage…

Bref, voilà un auteur qui tient un peu du prodige et qui manie l’art du texte court avec une dextérité qui nous rappelle un certain Guy de Maupassant, en version coréenne. On a envie de découvrir très vite ses autres opus !

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? de Kim Young-Ha, Editions Philippe Picquier, 2011. Nouvelles traduites par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel.

BILLET D’HUMEUR / ACTE 37 /PROMENADE A L’ANGLAISE

J’aurais voulu me taire, faire comme si…Mais je me demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver là ? Feindre l’étonnement serait lâche et facile. On savait tous. Personnellement, Je portais en moi l’intime (et sombre) pressentiment qu’un tsunami sanguinaire allait sombrer sur nous dans les jours à venir… L’étrange calme avant le déferlement de la tempête. C’était l’été, l’insouciance, les vacances, le foot, le Tour de France, la météo des plages…Et puis, le bris de verre sur le pare-brise. Pourquoi ce besoin de fracasser des vies innocentes ? Pourquoi ce désir de mort et cette barbarie qui s’attaque aveuglément à chacun de nous. Une guerre qui ne dit pas son nom s’est installée au cœur de nos villes et villages. Les enfants aussi deviennent des cibles…Mais comment en est-on arrivé à ce point « mort » ?

Désormais, on pourra mourir pour rien, pour presque rien. Pour s’être baladé dans la rue. Pour avoir sifflé trop fort. Pour avoir voulu sortir avec sa copine. Pour avoir joué au touriste dans des rues pittoresques. Pour s’être rendu dans une église ou autre lieu de culte, et caetera.

Mourir fera partie de notre quotidien. Chercher son pain, c’est risquer sa vie. « Le risque zéro n’existe pas » fulminent-ils, un rien agacés. Bien sûr, bien sûr…

« L’été meurtrier », titre d’un film ; (mauvais) remake qui passe actuellement sur nos écrans (noirs).

J’aurais voulu me taire mais j’ai envie de hurler.

Qu’avons-nous fait de notre humanité ?

                                                                                                                    Laurent BAYART

 

 

LIVRE/ VOYAGE AU BOUT DE LA CHAINE… « PARTIR, SE RETROUVER »

 

imgres-1Des récits de bourlingue à vélo, il y en a aujourd’hui une pléthore en matière éditoriale, mais ce Vosgien un peu farfelu, un rien charmeur et tête brûlée, sort des sentiers – ou plutôt des routes – battus…

Michaël Pierré a quitté ses Vosges (Fraize) en septembre 2005 pour courir le vaste monde à bicyclette jusqu’en juillet 2007, avec au compteur, un total de 53.500 kilomètres parcourus, soit 120 ou 130 kilomètres par jour en moyenne…Oups !

L’intérêt de l’ouvrage et sa faiblesse, réside dans le fait que l’auteur a quasiment laissé en l’état ses notes, non expurgées ni sujettes à censure et souvent sans corrections, avec –tout de même de grosses fautes et erreurs, et moult répétitions…Mais, nonobstant ces réticences, ses carnets de route nous permettent de le suivre jour après jour et – en quelque sorte – de l’accompagner à travers ses pérégrinations.

En manière d’anecdotes, on notera que la première crevaison intervient après 14.000 kilomètres à Udaipur, dans le Rajasthan, en Inde. Bravo les pneus ! (schwalbe) L’impénitent voyageur signale ainsi que la Chine avec ses Mac Do et autres KFC ressemble aujourd’hui à n’importe quelle grande ville occidentale…Marrant aussi lorsqu’il avoue parler souvent tout seul, sur son vélo…Solitude du cycliste faisant le constat : La mappemonde qui se trouve sur le mur de ma chambre bien sûr. Aujourd’hui encore elle produit sur moi le même effet, à la différence que je peux maintenant associer des gens et des paysages à un certain nombre de pays…Et puis, faisant référence à l’Amérique, Michaël Pierré analyse : Alors qu’en Amérique Latine par exemple, les villes se déploient autour d’une belle place centrale (où l’on retrouve souvent une église), le tribunal est très souvent le cœur de la petite ville ou de la ville moyenne des Etats-Unis ! Bref, la justice vaut bien une messe…

A noter aussi que notre ami évoque le fameux « mur » qui intervient – à l’image du marathon – au bout de 7/8 mois passés à l’étranger. Le mal du pays en quelque sorte…

Et puis, à force de rouler, notre sportif émérite en arrive – philosophe et sage – à cette formule que je trouve très belle : La vie est comme une boite vide qui nous est offerte à la naissance. On peut la garder vide, la remplir de boulons ou de cailloux, ou même de merde, ou bien la remplir de trésors…

Au final, ces notes de voyage sont tout à fait passionnantes et nous font tourner autour de cette mappemonde qu’il a désormais su apprivoiser.

                                                                                                                      Laurent BAYART

* Partir, se retrouver de Michaël Pierré, Jérôme Do Bentzinger Editeur, 2009.

 

BILLET D’HUMEUR / ACTE 36 / LE TEMPS DES BOUCHERS OU L’ETE MEURTRIER ?

On a pourtant tout essayé pour se changer les idées : un tournoi de foot européen entre millionnaires du ballon en cuir au mois de juin, mais la castagne et la baston entre supporters sur la Cannebière ont laissé pantois plus d’un observateur…Les images de cette ivresse de violence entre Russes, Anglais et Marseillais se sont gravées dans les rétines exorbitées par tant de crétinisme absurde. Et puis, on s’est mis à penser –en sifflotant – à ce Tour de France qui commence à prendre ses marques au mois de juillet, et…patatras…des bombes, de kamikazes et autres bouchers ont fait jouer de la poudre dans les allées d’un aéroport…La barbarie s’invite dans les étapes des courses cyclistes. Décidément, les séides du désastre ne respectent plus rien. Même Nacer Bouhanni, le sprinter vosgien a dû déclarer forfait à cause d’un coup de poing.* Et la trêve des confiseurs du sable fin de l’été ? Les vacances…

On nous annonce des pelotons de policiers pour sécuriser les quelques trois mille kilomètres du parcours de la Grande Boucle…Oups…El Diablo va avoir du mal à courir après les cyclistes dans les rampes des Alpes ou des Pyrénées ! Dès fois qu’il cacherait une ceinture d’explosif dans son collant…

Et puis, v’là qu’on annonce de nouvelles Olympiades dans le pays du bois de braise dominé par la crise et une certaine morosité politique… « Du pain et des jeux » afin d’oublier les turpitudes du quotidien. Que les jeux du cirque commencent et faites entrer…les gladiateurs ! Actualité (des) oblige, le sang doit couler sur les Spartiates du muscle. Vraiment, c’est affligeant, le monde est décidément dans la Daech…

  • Aïe, il s’est blessé dans une bagarre à son hôtel… (il est boxeur durant son temps libre !)

Laurent BAYART

BILLET D’HUMEUR / ACTE 35 / ALLUMEZ LE FEU OU METTEZ DES ETOILES SUR LES ROUTES !


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Après les ballerines millionnaires des rectangles verts, les footeuses chochottes des surfaces de réparation, les frasques de la barbaresque « hooliganique », ainsi que les aficionados de la baston, et avant les grandes Olympiades du pays de la Pétrobras et du pau brasil, place aux géants de la route et aux flambeurs de macadam : les coureurs cyclistes du Tour de France !

Oui, Messieurs dames, la Grande Boucle va de nouveau investir nos paysages et la magie du Tour de France (préparez l’hélico pour les vues aériennes sur les sites patrimoniaux de nos campagnes) envahir nos routes et nos écrans. Et ne me parlez pas des sempiternels « problèmes » de dopage ! Vous voulez plaisantez ? Vous avez vu la situation de l’athlétisme, du rugby, du tennis (Et oui !) et de bien d’autres disciplines encore ? Ah, monsieur Armstrong, ils me font bien marrer!

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Les cyclistes sont des petits joueurs en comparaison, et leurs salaires des pailles à côté des paillettes du football. En ces temps troublés, glauques et tourmentés, chacun a besoin de réinvestir ses rêves et de se sortir la cervelle d’une boîte crânienne pleine d’idées noires…Ici, nul besoin de connaître le nom des coureurs, ni d’aimer le cyclisme pour venir s’installer sur les bas-côtés de la route et d’attendre ainsi, pendant des heures, la venue de la caravane publicitaire puis des « forçats de la route ». On appelle cela une fête. L’écrivain Louis Nucéra parlait de « Noël en juillet ».

Alors, même sous le feu de l’état d’urgence et des menaces des bouchers du terrorisme, ne gâchons pas notre joie et notre enthousiasme. Le vélo est sport populaire par excellence alors, que la fête commence enfin avec l’été…

Et prenez votre bicyclette comme un talisman qui vous protégera des oiseaux de mauvais augure…qui annoncent déjà que cette année encore, ce n’est pas un « petit Français » qui gagnera le Tour. Sans blague ! Qu’en pensez-vous Monsieur Hinault ?

                                                                                                                  Laurent BAYART

photos de Claire-Elise Bayart

FOCUS/ PORTRAIT / NICOLE DOCIN-JULIEN, UNE VOIX QUI CONTE POUR CHACUN DE NOUS.


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Conteuse depuis 1996, Nicole Docin-Julien promène son imaginaire, sa voix et sa présence au gré des spectacles et des festivals. D’une générosité rare, la comédienne avoue : « Conteuse, c’est un bonheur déguisé en métier. Les contes sont pour moi paroles de mystère, beaux secrets endormis. Je bois à leur source et vis de leur poésie… » Et voilà qu’elle tisse les paroles, qu’elle écrit avec sa voix sur le drapé du silence, qu’elle habite de ses personnages, de ses fantasmagories et de ses décors. Mais elle ne se contente pas  d’offrir le « divertissement » d’un spectacle, elle intervient aussi dans des unités de soins palliatifs et mène de nombreuses actions de proximité dans le domaine de l’environnement, de la solidarité, de l’éducation ou encore de la défense du patrimoine culturel…

Elle a aussi fondé le festival « Couleurs Conte »* qui fête ces prochains jours sa 10ème édition et qui aura lieu du 24 juin au 3 juillet prochains, manière de porter l’art de l’oralité dans les quartiers de la ville.

Oui, avec Nicole on aime sans compter mais en contant…de merveilleuses histoires, et – en ces temps un peu tristounets et désabusés – notre société en a bien besoin !

                                                                                                                      Laurent BAYART

Pour tous renseignements : 03.88.23.27.54. ou couleurs-conte.frcesttoutunart@free.fr

 

BILLET D’HUMEUR / ACTE 34 / L’EURO OU DES PAINS ET DES ŒUFS !

Drôle d’ambiance (si l’on peut dire !) que cette Euro de foot qui a commencé depuis quelques jours dans notre pays, soumis toujours à la chape de plomb de l’état d’urgence… et la prégnante menace des terroristes, mais aussi des grèves et manifestations contre la « Loi Travail », elles aussi de plus en plus violentes … Un peu tristounet cette actu. Et la fête ?

Après les inter(et surtout minables) polémiques sur le soi-disant racisme de l’entraineur national et cette sulfureuse affaire de sexe-tap (franchement, on s’en tape !), puis d’un similis de bras d’honneur…voilà que le football nous entraîne dans sa coupe d’Europe (la coupe étant déjà pleine !). Eté télévisuel que l’on imaginait et que l’on espère toujours…festif, avec ensuite le Tour de France,  puis les Jeux Olympiques qui auront lieu à Rio (dans le pays de la Pétrobras !). A vos téléviseurs !

Revenant à ce tournoi de foot professionnel entre pays européens, on aurait envie de déformer la devise des Jeux romains, appliquée aux violentes bagarres et bastons qui ont lieu en dehors des stades de l’Euro : « Des pains et des œufs » ! Pastichant la célèbre formule : « Panem et Circenses » (Du pain et des jeux). Un peu d’histoire (antique) messieurs les sportsmen…Et la fête ?

Du reste, l’affligeant spectacle de cette guérilla urbaine menée à Marseille entre des hooligans russes et anglais, avec quelques supporters locaux, a laissé pantois les observateurs et choqué plus d’un. Quel déferlement de haine et de barbarie…On pense à cette phrase de George Orwell : « Le sport c’est la guerre, les fusils en moins».

Qui songe encore à s’amuser dans un pareil climat de castagne généralisée, de révolte sociale et de violence ? Sinon, les ombres noires des sanguinaires assassins, soldats de l’apocalypse qui veulent – eux – nous faire « la fête » !

« Le grand match » comme disait à l’époque Henri Desgranges, fondateur du Tour de France, parlant des prémices la guerre 14-18, a peut-être déjà tout simplement commencé.

Et si tout cela n’était au fond qu’un (sinistre) jeu ?

                                                                                                                Laurent BAYART

 

 

 

LIVRE/ UNE ENFANCE EN COREE OU LE MONDE D’AVANT…

imgres-1La littérature coréenne offre une écriture à facettes multiples. L’œuvre de Li Mirok en fait partie. Cet écrivain, né en 1899 dans l’actuelle Corée du Nord, est totalement atypique. Il fut marié à l’âge de onze ans à une fille de six ans son aînée…Il mourut en 1950 et n’avait que cinquante et un ans. Le jeune homme étudia les classiques chinois, puis s’inscrit à des cours par correspondance avant d’entrer à l’institut médical de Séoul. Le futur écrivain participa à la lutte pour l’indépendance de la Corée contre l’occupation japonaise. Il s’exila ensuite en Europe et plus particulièrement en Allemagne où Li Mirok rédigea ce livre référence « Une enfance en Corée » qu’il rédigea dans la langue de Goethe ! Ce livre fut même considéré comme l’une des œuvres majeures de la littérature en langue allemande…

« Une enfance en Corée » nous décrit, en courts chapitres agrémentés par de belles aquarelles, la vie quotidienne de ce garçon, devenu jeune homme, la vie rurale et citadine, les paysages, les mœurs, les coutumes et les enjeux politiques de l’époque. Une plongée dans le monde d’avant, lorsque la Corée n’était qu’une entité. Et comme le précise la quatrième de couverture : «  le bonheur le plus inattendu qu’offre la lecture d’ « Une enfance en Corée » est de retrouver, par les yeux d’un enfant, les images vraies et émouvantes d’une Corée inoubliable, traditionnelle, celle d’avant le « miracle économique ». Un ouvrage passionnant, écrit avec simplicité, à découvrir absolument.

J’ai relevé les remarques que l’on lui fit lorsqu’il arriva en France : Tu penses trop et parles trop peu, dit-il en souriant, le silence passe encore pour une vertu dans le vieil Orient mais pas en Occident. Ici, c’est considéré comme un signe d’asociabilité voire d’arrogance.

                                                                                                                     Laurent BAYART

* Une enfance en Corée de Li Mirok, Editions Philippe Picquier, 1994.

 

IARINA ANDREI, LE TALENT N’ATTEND PAS LE NOMBRE DES ANNEES…

IMG_20160525_215511Bravo à Iarina Andréi, ma filleule de Galati (Roumanie), 16 ans seulement et déjà un joli parcours dans le domaine des Arts Plastiques qu’elle pratique depuis quelques années, à l’instar des pianistes à la vocation précoce. Sa dernière œuvre ; cette « sensualité au papillon » (titre que j’ai imaginé…) démontre un indéniable talent, tant dans les formes, les courbes ainsi que dans les couleurs, créant une œuvre tout en finesse et en volupté. J’avais écrit, à l’occasion de son baptême en l’an 2000, dans « L’eau du Danube », journal roumain 2001 ( Editions du GRIL 2002) :   Iarina, ton sourire est déjà une belle promesse dans les yeux d’un pays qui mûrit et grandit…/..Iarina, petite fille des mille soleils. Demain sera à toi/pour toi.

L’heure est venue… Et parfois, les mots que l’on triture sur le papier vous donnent raison. Avec le temps, des vocations et des talents nous entraînent dans l’émerveillement, voire le ravissement.

                                                                                                                      Laurent BAYART